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Apporter le soutien du gouvernement face aux graves inondations qui ont ravagé les cultures. C’est la mission à laquelle ont participé les ministres de l’agriculture, de la famille, de la défense et de l’intérieur ce week-end dans les communes de Karimama et de Malanville. Dans chacune des deux communes, on a pu compter environ 5000 hectares de cultures inondées, essentiellement des cultures vivrières, notamment le riz, le maïs et le sorgho. Dans la commune de Malanville, par exemple, les dégâts enregistrés peuvent être évalués à 5 milliards et demi de fcfa. La ministre de l’agriculture, Fatouma Amadou Djibril est personnellement entrée dans les eaux pour saluer les sinistrés et leur dire toute la compassion du gouvernement. Mais elle a surtout rassuré de la volonté du gouvernement à alléger leurs souffrances. Partout, les producteurs ont demandé des semences, des engrais et tout ce qui est nécessaire pour relancer la production d’ici fin septembre quand l’eau se sera retirée. Car, après le retrait des crues, le limon fertile accumulé favorisera un très bon rendement des sols. Ce qui est certain, ont assuré les producteurs, ils n’ont rien perdu. Avec les cultures de contre-saison, tout ce qui est perdu peut être encore rattrapé. La ministre a rassuré que les semences et les engrais seront mis à leur disposition en quantités suffisantes. Elle a donné des instructions fermes au Directeur général de la Société nationale pour la promotion agricole (SONAPRA) et aux responsables du CARDER Alibori-Borgou afin qu’ils prennent toutes les dispositions nécessaires pour que l’encadrement technique joue efficacement son rôle. Il faut préciser que les champs de coton ne sont pas du tout concernés par les inondations, contrairement aux rumeurs.
Wandji A.