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Le triomphe de la vérité

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Assemblée générale du Consortium Alafia: Les membres de l’association dressent le bilan de l’exercice 2012


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Yves Boily, à droite, le directeur du Pasmif pendant son allocutionAssociation professionnelle des Systèmes financiers décentralisés du Bénin (Asfd-Bénin), le Consortium Alafia a organisé le vendredi 30 août 2013, son assemblée générale annuelle en présence de nombreux participants et invités dont Yves Boily, le directeur du Projet d’appui au secteur de la microfinance (Pasmif). Obligation consacrée par l’article 12 des statuts de l’association, l’assemblée générale a été l’occasion pour les participants d’apprécier les rapports d’activités et financiers de l’exercice 2012, le rapport d’audit et bien d’autres dossiers importants. Placée sous l’autorité de Servais Adjovi, le directeur du cabinet du ministre de l’Economie et des finances, la cérémonie d’ouverture des travaux a donné un aperçu des résultats éloquents à l’actif du Consortium. Créé le 10 mars 2000 avec pour mission de défendre et d’assurer la professionnalisation des SFD à travers le renforcement continuel de leurs capacités, le Consortium Alafia est, aujourd’hui, dans le secteur de la microfinance, l’interlocuteur incontournable. Meilleure association professionnelle des SFD de l’UEMOA grâce à une expertise et à une maturité très appréciées, il est riche de nombreux acquis et ne compte pas dormir sur ses lauriers, mais œuvrer davantage pour relever les défis qui se posent.

De nombreux acquis et des défis à relever

Un peu plus de 13 années après sa création, les résultats à l’actif du Consortium Alafia parlent d’eux-mêmes. Engrangés aussi bien aux plans national, africain qu’international, ces acquis, aux dires de Servais Adjovi, forcent l’admiration et témoignent du renforcement de la confiance dont jouit le Consortium Alafia. Cités par Ignace C. Dovi, le Directeur du Consortium Alafia, l’on peut retenir, au nombre de ces acquis, l’engagement des membres à travers leur participation régulière aux activités et leur contribution tangible par voie de cotisations, la confiance des autorités publiques de par l’implication et la consultation croissante de l’association dans les processus de prise de décision au profit du secteur, la reconnaissance sur le plan national et international de l’association. L’on peut également faire cas de la confirmation de l’expertise de l’association dans le renforcement de capacités des acteurs d’institutions de microfinance aux niveaux national et international ou l’affiliation de l’association aux grands réseaux internationaux de microfinance. Ajoutant à cette liste d’acquis l’amendement de l’ancienne loi régissant le secteur de la microfinance, le meilleur prix du Partenaire institutionnel du Groupe consultatif d’assistance aux pauvres de la Banque mondiale ou encore l’affiliation à de grands réseaux aux plans africain et mondial, Servais Adjovi a tenu à rassurer du soutien total et de la volonté de son ministère à accompagner l’association dans sa détermination à contribuer au développement des micros entreprises et à la réduction de la pauvreté au Bénin. Malgré ces acquis aussi nombreux qu’importants, le Consortium Alafia ne perd pas de vue les problèmes et les défis à relever. Et selon Ignace C. Dovi, concernant les questions d’ordre financier, l’un des défis reste le manque de moyens. Il en veut pour exemple la Centrale d’échanges d’informations (CEI) mise au point grâce à l’appui du Millénium Challenge Acccount mais qui n’a toujours pas son marché. A ce sujet, Valère L. Houssou, le Président du Conseil d’administration (PCA) du Consortium Alafia a sollicité le coup de pouce du ministère de l’économie et des finances afin d’amener les SFD autorisés à en faire usage. Visant, selon le PCA à prévenir et à contrôler le surendettement et la cavalerie des clients, la CEI, grâce à l’implication de l’autorité de tutelle, permettra ainsi de récupérer les quelques 4 milliards de francs d’impayés. Yves Boily du Pasmif pense, pour sa part, que les solutions se trouvent au sein même des organisations qui, a-t-il souligné, ont tout intérêt à régler, elles-mêmes, leurs problèmes internes, tandis que l’Etat devrait, toujours selon M. Boily, assainir le secteur en éliminant les illégaux. Un autre défi concerne l’existence sur le marché de structures informelles œuvrant allègrement en toute illégalité. A ce sujet, Servais Adjovi a rassuré de ce que le Comité de stabilité financière et d’assainissement du secteur de la microfinance « mettra tout en œuvre pour détecter, de façon précoce, tout risque qui perturberait la bonne marche du secteur financier béninois ». Voilà qui devrait rassurer l’Association professionnelle des systèmes décentralisés du Bénin qui, depuis 13 années, se bat inlassablement pour le rayonnement d’une industrie de microfinance efficace dans la lutte contre la pauvreté. A ce jour, 40 institutions et réseaux de microfinance agréés sont membres du Consortium Alafia.

Flore S. NOBIME

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