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Les fédérations béninoises de football et handball tiennent leurs assemblées générales électives ce 24 août. Les deux présidents sortants ont annoncé qu’ils ne briguent plus le prochain mandat.
On est tenté de dire qu’il y a un destin identique entre la fédération béninoise de football et son homologue de handball. En effet, les deux comités exécutifs finissent leurs mandats de quatre ans dans la même période, sont en congrès électif le 24 août prochain et les deux présidents actuellement à la tête des deux fédérations ne rempilent pas. Ils l’ont annoncé officiellement avant même la tenue des assises. Seulement que la situation n’est pas la même dans les deux états majors. Au handball, les données sont plus diplomatiques alors qu’au football, l’intrigue a pris le dessus au point où l’actuel locataire du fauteuil présidentiel est sur le point d’être poussé à la porte.
La fédération béninoise de handball
Après deux mandats à la tête du handball national, élu la première fois en 2005, le président Arèmou Mansourou qui était le secrétaire général de la Confédération africaine de handball est porté à la tête de l’institution en 2008. En décembre dernier, il a été réélu à la tête de la Cahb. Les textes de la fédération béninoise de handball lui permettent de s’éterniser à la tête du handball béninois. Mais, il a décidé de ne plus se présenter une nouvelle fois. Il préfère laisser ses lieutenants gérer le handball au niveau national. Ce qui lui permet de se consacrer entièrement au handball continental. Pour le 24 août prochain, c’est l’actuel secrétaire général de la fédération, Serges Acakpo, qui est pressenti pour lui succéder. C’est l’une des fédérations au sein de laquelle les intrigues existent très peu.
Le football béninois en question
En face, le football béninois aussi tient son assemblée élective mais dans des conditions bien différentes de celles du handball. Si Arèmou Mansourou s’est hissé au sommet au handball africain, Anjorin Moucharafou s’est désespérément fait élire au comité exécutif de la Caf. Les histoires négatives se sont succédé au point où comme un moribond, l’homme jeta l’éponge en plein combat. Il ne sera pas candidat certes. Mais, c’est contre son cœur que l’actuel locataire du fauteuil présidentiel de la fédération béninoise de football a annoncé, à la face du monde, son départ. Cette renonciation s’annonce comme la somme des fautes commises et des intrigues entretenues à la tête du football béninois. Inutile de remuer le couteau de la plaie. Il faut tout de même rappeler ces faits marquants de son passage dans l’univers du football béninois. Trahisons (Adjagodo, les frères Didavi, Ajavon…), malversations (affaires MTN, Jago…), la ruse… Même s’il est considéré comme le mal du football béninois, son départ ne règle pas le problème. Contrairement au handball où tout est ficelé, il est quasi impossible de connaitre le successeur d’Anjorin Moucaharafou avant le terme du processus électoral. Les deux fédérations sont presque identiques dans la forme mais au fond les réalités sont carrément contradictoires.
José Mathias COMBOU