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Le triomphe de la vérité

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3ème convention nationale de l’Union Fait la Nation: Bruno Amoussou et les siens annoncent le réveil de l’opposition face à Boni Yayi


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Le présidium

Le présidium

Les ténors et les délégués de l’Union fait la Nation (UN) étaient en conclave les 28 et 29 juin derniers à l’occasion de leur troisième convention nationale. Démarrée le vendredi au siège de l’union, elle s’est achevée dans la soirée du samedi au Palais des congrès de Cotonou.

Après les éditions de janvier 2010 et d’avril 2012, la troisième édition de la convention annuelle de l’Union fait la Nation a été une réalité au cours du week-end écoulé. Ainsi, placée sous le thème « consolidons l’Union fait la Nation à la base », ces assises interviennent, selon le rapporteur de son comité préparatoire, Augustin Gbaguidi, après la convention nationale de la jeunesse UN et de l’assemblée des adhérents directs de l’UN pour la revitalisation de cette coalition de mouvements, de personnalités et de partis politiques opposés au pouvoir. Se félicitant, à l’occasion, de la mobilisation qui témoigne de l’adhésion aux idéaux de l’UN, Augustin Gbaguidi estime que l’ambiance qui a prévalu au cours des quarante huit heures de travaux témoigne de la détermination des participants à rendre l’Union incontournable dans le paysage politique béninois. Représentant à l’occasion les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Maurille Quenum a apporté les « salutations cordiales et le soutien politique et moral » de la famille politique de Boni Yayi à l’UN. Reconnaissant, à l’occasion, des rapports tumultueux parfois semés de tensions voire de haine, Maurille Quenum estime que cela découle de la vitalité du jeu démocratique. « Nos voies et moyens pour parvenir au développement de notre nation commune nous éloignent les uns des autres. C’est cela aussi la démocratie », note-t-il. Cet état de fait ne doit cependant nullement conduire à la rupture du dialogue entre les forces politiques. « Au-delà des tensions, de la confrontation politique, laissons un espace de dialogue suffisant pour le dialogue », plaidera-t-il à l’occasion. « L’Union est un passage obligé pour la reconstruction de notre pays », fera observer, pour sa part, le président de l’USP-Alléluia, le président Jonas Gbènamèto, pour saluer l’initiative de l’Union fait la Nation. Cette joie est partagée par le président du Front Uni pour une Alternative citoyenne, Robert Détchénou. Dressant un bilan catastrophique de l’action du pouvoir, Robert Détchénou invite à faire de l’UN une force politique au service du développement du Bénin. « Peu de personnes pariaient sur la survie de l’UN », fera observer le président de ce regroupement politique Bruno Amoussou avant de noter qu’en dépit des difficultés rencontrées avec le départ de certains de ses pères fondateurs, « la flamme est restée allumée et les jeunes la promènent dans les villes et campagnes du pays ». Aussi, faisant un état des lieux mitigé de l’action du régime de Boni Yayi à la tête du pays, Bruno Amoussou invite les militants, sympathisants et adhérents de l’UN au courage alors que « la répression s’abat » sur les opposants au régime de la Refondation. Cela est d’autant plus nécessaire que, annonce le président de l’UN, «les jours à venir apporteront des réponses réconfortantes ».

Somme toute, à l’issue de cette 3ème convention nationale, l’Union fait la Nation fait le pari de renaître de ses cendres pour amorcer la conquête du pouvoir d’Etat dans une unité d’actions de ses composantes.

 L’UN dénonce une conspiration en préparation contre le Bénin

Bruno Amoussou

Bruno Amoussou

« Ce dossier de la révision est le nouveau sujet de diversion pour cacher l’incapacité du régime ». Ainsi, s’est exprimé samedi dernier le président de l’Union fait la Nation pour donner son point de vue sur l’initiative de révision de la loi fondamentale amorcée par le Chef de l’Etat. Pour Bruno Amoussou, en effet, « nous ne connaissons aucun pays qui ait emprunté le tunnel qu’on veut nous faire emprunter ». Aussi, faisant observer que dans les autres pays, la révision de la constitution intervient lorsque « les dispositions de la constitution deviennent un blocage à l’action », celle entreprise sous l’impulsion de Boni Yayi prend appui sur une supposée vieillesse de la loi fondamentale. « En réalité, c’est une conspiration qui se prépare contre notre pays », conclue-t-il. Faisant observer que la constitution du 11 décembre n’est pas à l’origine du bilan mitigé du pouvoir dans la conduite des affaires publiques marquées par les dossiers Cen-Sad, les fraudes dans le recrutement à la fonction publique, le scandale de la construction du siège de l’Assemblée nationale, Bruno Amoussou invite à la vigilance et à s’armer de courage pour affronter ceux qui veulent porter atteinte aux dispositions de la loi fondamentale. « Nous devons sortir de la tanière où l’on veut nous engouffrer » pour mettre en place « une politique de dignité, de partage, de justice et de prospérité pour bâtir un Bénin nouveau », estime-t-il.

 

 

Me Djogbénou

Me Djogbénou

Joseph Djogbénou appelle à protéger la constitution

Invité à la 3ème convention de l’Union fait la Nation (UN), le président d’Alternative Citoyenne, Me Joseph Djogbénou estime que « le premier souci, c’est de protéger la constitution ». Prenant appui sur les motifs invoqués par le Chef de l’Etat pour justifier l’initiative de la révision de la constitution du 11 Décembre 1990, l’acteur de la Société civile estime que l’entreprise présidentielle cache bien des intentions peu orthodoxes. En effet, faisant observer que, contrairement à la volonté exprimée de maintenir les fondements de l’Etat de droit, de préserver le caractère présidentiel du régime et de renforcer les contre-pouvoirs, les dispositions du projet de loi transmis par Boni Yayi à l’Assemblée nationale suscitent bien des craintes de révision opportuniste. Dans cette perspective, il note que les pouvoirs de l’Assemblée nationale sont érodés au profit de l’initiative populaire et de la Cour constitutionnelle tandis que les pouvoirs du Chef de l’Etat gagnent en vigueur. « Déjà, le préambule a été changé, l’on a ouvert la lucarne », s’alarme-t-il avant de conclure que « on veut qu’on change de République ». Face à cet état de fait, Joseph Djogbénou appelle au patriotisme des députés pour étouffer une telle entreprise funeste pour la démocratie béninoise. « Protégeons la constitution », a-t-il lancé à ce sujet.

Wandji A.

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2 thoughts on “3ème convention nationale de l’Union Fait la Nation: Bruno Amoussou et les siens annoncent le réveil de l’opposition face à Boni Yayi

  1. Satognon

    Dans quelle république en sommes-nous ? Voulez-vous que la discrimination, le népotisme gouverne toujours le Benin ? C’est horrible que les intellectuels tarés ( Gbadamassi et Souley Alagbe) agissent de la sorte. C’est pitoyable pour mon pays. Levons-nous comme un seul homme pour lutter contre l’impossible.

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