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Le triomphe de la vérité

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Brimades successives des gendarmes de la brigade cynophile: Le DGPN appelé à éteindre le feu qui couve


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Louis Philippe Houndégnon, Directeur Général de la Police Nationale

Louis Philippe Houndégnon, Directeur Général de la Police Nationale

La collaboration entre gendarmes et policiers dans le cadre de la lutte contre le trafic des stupéfiants notamment la drogue n’est pas des plus aisées. Beaucoup de couacs dans la machine au point où les gendarmes se disent totalement découragés. C’est une série de discriminations qui les frustrent et les démoralisent.
Treize (13) gendarmes et vingt neuf (29) policiers composent la Brigade cynophile qui dépend de l’Office Central de Répression des Trafics Illicites de Drogue (OCERTID). Soit un effectif total de quarante deux (42) agents. Ils sont remarquables à Cotonou surtout à l’aéroport avec des chiens renifleurs qu’ils trainent en quête d’éventuels trafiquants de drogue. Leurs actions se sont soldées par de nombreuses arrestations. Les dernières en date sont l’arrestation à l’aéroport d’une Pakistanaise qui a englouti une quantité importante de drogue dans un ordinateur portatif et au Port Autonome de Cotonou où des containers contenant une forte quantité de drogues ont été découverts. Mais les gendarmes dénoncent leur marginalisation au quotidien par le responsable de l’Ocertid sortant.
Les points de discorde
Les éléments de la Brigade cynophile dirigée actuellement par un Inspecteur de police ont été déployés pour surveiller et contrôler les usagers du stade Charles de Gaulle de Porto-Novo dans le cadre des Championnats d’Afrique d’athlétisme. Les gendarmes du groupe se disent discriminés quant au traitement qui leur a été réservé. Ils dénoncent aussi le peu de visibilité dont est victime leur brigade. Elle est peu connue et totalement cachée sous la silhouette de l’Ocertid. Les citoyens ne connaissent pas une telle brigade. Les gendarmes, en particulier, n’ont également aucune vue claire des avantages qui sont les leurs dans l’exercice de cette fonctionà risques qui les expose surtout à la tentation. Et pour manifester leur mécontentement, les treize gendarmes ont purement et simplement boycotté vendredi dernier la cérémonie de passation de service au commandement de l’Ocertid.
Ils protestent contre le manque d’égard dont ils sont victimes. Les éléments ont même constaté qu’au cours de la cérémonie, aucun discours n’a fait allusion aux multiples efforts qu’ils déploient.

Les risques de la situation
Le Bénin étant déjà cité comme une plaque tournante de la drogue en Afrique de l’Ouest, si la situation demeure en l’état, elle risque de rendre totalement inefficace cette équipe qui fait pourtant trembler les trafiquants. Par ailleurs, les frustrations cumulées aboutissent toujours à la haine et à l’affrontement. Il importe donc que le Directeur général de la police nationale mette fin à cette situation qui n’a fait que trop durer.

Wandji A.

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