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Le triomphe de la vérité

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Les échos du baccalauréat 2013: Plus de 1000 fraudeurs mis en déroute


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Le ministre Abiola et le Dob mettent en garde les fraudeurs...

Le ministre Abiola et le Dob mettent en garde les fraudeurs…

Le constat de la grande absence a été amer cette année dans l’organisation de l’examen du baccalauréat. Dans les 127 centres du Bénin, de multiples cas d’absence ont été enregistrés. Entre autres centres, on peut citer le Ceg Godomey qui a enregistré 54 cas, 64 absents au Ceg Abomey-Calavi, 137 absents au Collège catholique Père Aupiais de Cotonou, 11 au Ceg Vèdoko-Kouhounou, 13 au Collège catholique de Lokossa, 20 au Ceg Houéyogbé, 09 absents au centre de Sakété dans le Plateau, 82 au Ceg Natitingou, 31 au centre de Djougou et bien d’autres centres que les résultats définitifs permettront de connaitre. Ce constat a été soutenu par la plupart des chefs-centres qui trouvent qu’il s’agit le plus souvent de candidats libres qui, au dernier moment décident d’abandonner. Seulement, ceux-ci disent que cette fois-ci, il y a plusieurs hypothèses qui se dégagent de ce constat. Au nombre de celles-ci, le système de fraude dont les auteurs, autant qu’ils changent de stratégies se rendent aussi compte que des mesures sont davantage prises pour les décourager. Le ministre François Abiola, à la veille du baccalauréat de cette année, a mis un accent particulier sur les systèmes de fraudes pour lesquels, des mesures sont en train d’être prises pour démanteler les différents réseaux et systèmes mis en œuvre. L’on est tenté de dire que ce message semble sonner comme une alerte dans les oreilles des auteurs de ces actes. Et surtout, le système de scanning de photo sur les convocations et sur les fiches d’émargement a été déterminant dans la désertion constatée. Une innovation qui, certainement, explique ces cas d’absence criards. Ce qui doit réjouir le gouvernement qui fait la promotion de l’excellence en mettant désormais un accent sur le mérite à tous les niveaux.

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Lancement officiel du bac à Ouaké dans la Donga

Le ministre Abiola remonte le moral aux candidats

 

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a procédé lundi à Ouaké, dans la Donga, au lancement officiel des épreuves de la session 2013 du baccalauréat. C’était avec son collègue des relations avec les institutions, Mme Safiatou Bassabi Morou et une impressionnante délégation composée des personnalités politico-administratives des départements de l’Atacora-Donga.

C’est le Ceg 1 de Ouaké, au nombre des sept nouveaux centres retenus cette année, qui a eu l’honneur d’abriter le lancement officiel des épreuves de la présente session. Il sonnait 7 heures 15 minutes lorsque les membres du cabinet ministériel ont fait leur entrée, lundi matin, dans ce collège. A ce stade, le maire Séni Gaou Salifou Donko a pu dire sa grande satisfaction de voir sa commune accueillir, pour la première fois, l’organisation du BAC, et servir, par la même occasion, au lancement officiel cet examen qui donne droit au premier diplôme universitaire. La ministre Bassabi Morou est allée dans le même sens remerciant le docteur Yayi Boni pour tout ce qui se fait grâce aux efforts des cadres du ministère de l’enseignement supérieur pour faciliter la tâche aux candidats et, par ricochet, aux parents d’élèves. Le ministre François Abiola a prodigué de sages conseils aux corps de surveillance et de supervision afin que les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions. Ceci, en barrant la route aux fraudeurs qui ont mis en place une autre forme de tricherie. Après ces conseils et les contrôles d’usage, il a été procédé au convoyage des épreuves vers les différentes salles d’examen par les surveillants. Attendant l’heure fatidique, le ministre et sa délégation font le tour de quelques salles pour remonter le moral aux candidats qui en avaient, en réalité, besoin.

Les candidats de Natitingou et Djougou rassurent

Après la cérémonie de lancement officiel à Ouaké, la délégation réduite aux membres du cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et au préfet N’dah s’est dirigée vers Natitingou, précisément au Ceg 1 de la ville phare de l’Atacora. Il sonnait 10 heures 03 minutes quand la délégation a été accueillie par le chef-centre. Sur 1222 inscrits pour ce centre, 1140 ont répondu présents soit une absence de 82 candidats. Après une visite d’inspection et de réarmement moral aux candidats, le ministre Abiola et sa suite ont mis le cap sur le centre du lycée militaire des jeunes filles de Natitingou. Il s’agit d’un centre qui devrait abriter 294 candidats mais qui a enregistré 4 absents. Dans l’après-midi, c’est le centre du CEG 1 de Djougou qui a reçu la délégation ministérielle. Il s’agit du centre qui reçoit le plus grand nombre de candidats dans le département. Sur les 1287 inscrits, 1255 étaient présents, 31 absents et 1 cas d’Abandon. L’exercice a été le même. Les candidats ont affiché partout où la délégation est passée, la sérénité totale et leur détermination a bien aborder et travailler durant les épreuves. Ceci afin de mériter leur accueil dans l’enseignement supérieur où la plupart, d’après les confidences faites au ministre, rêve d’amorcer principalement les filières de médecine, d’économies et d’agronomie. Des choix qui ont fait plaisir au ministre au regard des ambitions que nourrit actuellement le gouvernement pour préparer, à partir des universités, la relève digne d’engagement pour un développement de qualité.

Au centre de Godomey

54 candidats manquent à l’appel

Flore

A Godomey où le CEG de la localité abrite un centre d’examen, les choses se déroulent normalement, selon Etienne DJRANKOU, le chef dudit centre. Pas de retard notable, ni de cas de tricherie. Présent sur le terrain, le staff devant conduire l’examen dans ce centre veille au grain. Même pas Dame pluie, qui a fini par s’annoncer au bout du deuxième jour de l’examen, n’aura réussi à troubler les candidats Seule chose remarquable, le nombre assez important d’absents. Sur 1264 candidats régulièrement inscrits dans ce centre, 1207 prennent effectivement part aux épreuves contre 3 abandons. Ainsi, 54 candidats manquent ainsi à l’appel, à savoir, 38 garçons et 16 filles qui ont préféré s’abstenir. Les raisons de ces absences sont, pour le moment, inconnues. Mais vu le nombre, et à comparer aux années antérieures, on pourrait déduire que le dispositif sécuritaire de l’Office du bac a déjoué les plans de fraudes. Consistant à apposer les photos des candidats sur les convocations, les listes d’émargement et les listes d’affichage, ce dispositif qui vient révolutionner l’examen du baccalauréat a eu l’effet escompté.

Interview d’Etienne Djrankou, chef du centre du Ceg- Godomey

 

“L’office du bac prend toujours les dispositions pour que ça se passe très bien”

Comment se déroule l’examen dans le centre du Ceg Godomey?

Nous n’avons pas de problèmes. Tout se passe bien depuis lundi. Les candidats sont là, de même que les surveillants. Nous n’avons pas noté de retards qui aient contraint à renvoyer quelqu’un. Et comme vous pouvez le constater, le staff devant conduire l’examen dans ce centre est au complet et présent.

Combien de candidats composent dans ce centre?

Nous avons un total de 1264 candidats inscrits, 691 garçons et 573 filles. 1207 d’entre eux sont présents, à savoir 650 garçons et 557 filles. Trois ont abandonné et 54 sont absents. Les numéros sont déjà dans les procès-verbaux.

Y a-t-il eu des dysfonctionnements?

Pas du tout. L’office du bac prend toujours les dispositions pour que ça se passe très bien.

Et des fraudes et tricheries?

Nous n’avons pas eu de cas de fraude non plus. Nous avons des surveillants suffisamment vigilants. Le staff qui dirige circule très bien, si bien que de ce côté-là nous n’avons pas enregistré ces cas.

Ce mardi, la pluie a fini par tomber. Comment cela a-t-il été vécu par les candidats, quand on sait que le Ceg Godomey est inondé à la moindre averse?

Il n’y a pas eu de problème de ce côté-là. Vous savez, l’enjeu est suffisamment élevé et tout le monde s’est arrangé afin qu’il n’y ait pas de problème. Les candidats ont affronté la pluie, de même que les surveillants.

Réalisé par Flore S. NOBIME

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Bac 2013 dans l’Atlantique-Littoral

Des mises en garde aux candidats tricheurs

Emmanuel

Dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, le lancement départemental a été fait au Ceg 1 de Ouidah. Le Préfet Placide Azandé, accompagné du Secrétaire général du Ministère de l’enseignement supérieur, Jean-Claude Codjia, du maire de Ouidah, Séverin Adjovi, du commissaire central et du commandant de la brigade de gendarmerie de la ville, a adressé un vibrant message aux 833 candidats composant dans ce collège. Tout en les encourageant, les autorités ont porté à leur connaissance la sanction de renvoi systématique qui sera infligé aux tricheurs et autres fraudeurs. Les autorités les ont invités à la sérénité et à la retenue. «Un examen n’est pas un concours. Soyez sereins pour gagner le pari d’une réussite massive. N’ayez pas peur. Le Premier au plan national doit venir de l’Atlantique-Littoral. Pas de tricherie. Les fraudeurs, je les mets sérieusement en garde. Des instructions fermes sont données à qui de droit pour les identifier, les interpeller et les mettre à la disposition de la justice», a déclaré l’autorité préfectorale. En réponse, les candidats visités lui ont promis «100% de réussite». «Les meilleurs au plan départemental seront spécialement primés», a promis Placide Azandé. «Les surveillants doivent être rigoureux et compréhensifs vis-à-vis des candidats», a-t-il souligné. Il n’a pas manqué de remercier et d’encourager les enseignants pour l’accalmie sociale observée durant l’année scolaire. Le même message a été porté aux candidats du Ceg 2. Au Complexe scolaire Michel Dubois de Pahou (618 candidats inscrits), au Ceg 2 d’Abomey-Calavi et au complexe scolaire Le Faucon (910 candidats) où ils se sont assurés du bon déroulement de l’examen, aucun incident n’a été noté durant les deux premiers jours de cet examen.

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Bac dans l’Ouémé/Plateau

Sahidou Salifou et François Houessou ont lancé les épreuves écrites au centre du CEG Tchaada

Hugues E. Patinvoh

Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, à part quelques cas d’absences signalés ça et là, les 19.495 candidats inscrits et répartis dans les 24 centres d’examens à l’instar des autres candidats du Bénin, se battent pour arracher le premier diplôme universitaire. C’est le collège d’enseignement général de Tchaada, érigé en centre d’examen pour la première fois dans l’histoire de la commune d’Ifangni qui a abrité la cérémonie officielle de lancement, un centre qui abrite un total de 366 candidats dont 100 filles et 266 garçons avec un seul cas d’absence. Une cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de composition A6 et présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Sahidou Salifou avec, à ses côtés, le préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, François Houessou, le maire d’Ifangni Raymond Fafoumi, le chef de l’arrondissement de Tchaada, Kévin Hounguè, ainsi que plusieurs membres du conseil communal d’Ifangni sans oublier les populations de Tchaada venues nombreuses pour vivre cet évènement jamais vécu dans leur commune. Lançant la première épreuve écrite, le directeur de cabinet Sahidou Salifou s’est dit très ému par la ponctualité et la discipline dont ont fait preuve les candidats dudit centre d’examen. « J’ai à faire à des candidats qui sont très sereins et disciplinés, avec le comportement que je vois ici ce matin, nous sommes sûr d’avoir un fort taux de réussite », a-t-il déclaré avant d’inviter les candidats à la concentration et au respect strict des règles qui régissent l’examen du BAC. Il sera soutenu par le préfet François Houessou qui n’a pas manqué d’exhorter les surveillants à la vigilance et au respect des textes, et aux parents d’élèves, il leur demande d’encadrer leurs enfants pendant toute la période de composition. En tant que première autorité dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, François Houessou a remercié et félicité, au nom des populations de Tchaada et d’Ifangni, le ministre François Abiola pour avoir pris l’initiative de créer, pour une toute première fois, un centre d’examen dans ladite localité. Signalons qu’après la cérémonie de lancement au centre d’examen de Tchaada, la délégation conduite par le directeur de cabinet Sahidou Salifou a sillonné plusieurs autres centres dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Ainsi, tour à tour les centres d’examen de Sakété, le Lycée Béhanzin, le Lycée des jeunes filles Toffa 1er, le Lycée technique commercial et le centre d’examen du collège d’enseignement d’Agbokou ont été sillonnés. Partout, le constat a été le même, les épreuves ont bien démarré et à part quelques cas d’absence, il n’y a pas eu d’incident majeur, ont rassuré les superviseurs et chefs- centres rencontrés.

La gratitude du maire et des populations d’Ifangni au ministre François Abiola

Dans sa politique de rapprochement des centres des apprenants et de créer des conditions d’accès facile à la connaissance aux populations, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est lancé dans un vaste programme de création d’université et de centres universitaires dans tous les départements du Bénin. C’est dans cette même logique que des communes dont les candidats étaient obligés de parcourir des kilomètres pour aller composer se sont vues attribuer des centres d’examen. C’est le cas du collège d’enseignement général de l’arrondissement de Tchaada dans la commune d’Ifangni qui a été choisi comme centre d’examen du baccalauréat, pour la première fois dans l’histoire de cette commune. Selon les témoignages du chef-centre, Pascal Koukoui, les populations de Tchaada se sont mobilisées pour faire la toilette du CEG et surtout pour assurer la sécurité tout autour. Un geste qui, selon elles, est le témoignage de leur gratitude au ministre François Abiola, ainsi que le témoigne leur forte mobilisation au cours de la cérémonie de lancement officiel des épreuves écrites.

Propos de quelques personnalités lors de la cérémonie de lancement du BAC au centre du Ceg Tchaada

Raymond Fafoumi, Maire d’Ifangni

« Nous sommes satisfaits »

« Les candidats au BAC de la commune d’Ifangni allaient jusqu’à Pobè ou Sakété pour composer. Ils quittaient la veille ou l’avant-veille pour revenir après la composition et ils étaient pour la plupart dépaysés, parce qu’ils quittaient leurs domiciles pour ailleurs. Le conseil communal et certains parents étaient parfois obligés d’aller négocier des églises pour que ces candidats puissent trouver où dormir. Une situation qui agissait beaucoup sur le taux de réussite au Bac dans la commune. Mais aujourd’hui, le CEG de l’arrondissement de Tchaada a été érigé en centre d’examen à la grande satisfaction de toutes les populations de la commune d’Ifangni. Nous profitons de l’occasion pour dire tous nos remerciements au président de la République et surtout au ministre François Abiola pour avoir pris une telle initiative. Il s’agit d’un acte de très grande importance pour toute la commune d’Ifangni. Nous prions Dieu de leur rendre ce bienfait au centuple ».

Pascal Koukoui, Chef-centre du centre de Tchaada et directeur du Ceg Bio Guerra

 

« Je remercie les autorités à divers niveaux pour avoir érigé un centre d’examen du Bac à Tchaada. Je prends l’engagement de respecter et de faire respecter les textes pour le bon déroulement de l’examen ».

Maroufath Falola, conseillère à Ifangni

« C’est donc un évènement inédit avec ce nouveau centre »

« C’est une première dans la commune d’Ifangni. Nous n’avons jamais eu de centre d’examen. C’est pourquoi tout le conseil s’est déplacé pour accompagner les enfants et leur souhaiter bonne chance et 100% de réussite. Nous remercions très sincèrement le ministre François Abiola et le président Boni Yayi pour ce geste combien louable à l’endroit des populations d’Ifangni ».

Kévin Hounguè : Chef de l’arrondissement de Tchaada

« L’histoire retiendra qu’Abiola a ouvert le 1er centre du Bac à Tchaada »

« Je manque même de mots pour exprimer ma joie, parce que c’est pour la première fois que ma commune abrite un centre d’examen du BAC. C’est un grand soulagement pour moi et pour toute la population d’Ifangni, parce que les enfants se déplaçaient pour aller à Sakété et Pobè pour composer. Toute la population de Tchaada s’est mobilisée pour rendre propre le centre et assurer la sécurité autour des lieux. Tous les passages autour du centre sont bloqués, pour empêcher toute perturbation extérieure. Je tiens à remercier et féliciter le ministre François Abiola pour cet honneur fait aux populations de ma commune. L’histoire retiendra que c’est en son temps que la commune a eu, pour la première fois, un centre d’examen du BAC ».

Propos recueillis par Hugues Elphège Patinvoh

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BAC 2013 dans le Plateau

Les candidats ont composé sans incident majeur

Pierre-Claver ADJAGNON (coll. / Plateau)

Quatre (4) centres de composition ont été ouverts dans ce département. Sur les 675 candidats inscrits au centre de Sakété, 664 ont répondu présents dont 504 garçons et 160 filles. Selon Monsieur Jean-Pierre KOUKOUI, chef-centre de Sakété, tout se déroule sans incident majeur, car a-t-il précisé, « nos surveillants de salles ont reçu des instructions fermes et tout va bien ». Il faut signaler que dans les centres de Pobè, Kétou, le constat est le même.

 Emmanuel GBETO

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