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(Le Psd de Amoussou, la Rb de Soglo et le Madep de Idji sont tous signataire de l’accord politique)
Les révélations commencent. Et la vérité jaillit sur les dessous des compromis politiques. A la faveur de l’intervention télévisée du Conseiller spécial aux affaires politiques du Chef de l’Etat, l’opinion a découvert la face cachée des deals politiques. Pour stopper ce qu’il appelle une campagne d’intoxication grave, l’un des bras droit du Chef de l’Etat a été obligé de faire la genèse de l’affaire. Et les révélations vont jusqu’à révéler à la nation que c’est bien la classe politique elle-même, qui a décidé de revoir la constitution du 11 décembre 1990. Estimant que la première question qu’il convient qu’on comprenne bien est : D’où vient l’idée de la révision?, Amos Elègbè brandit en effet un document intitulé : « Protocole portant partenariat politique ». Le document a été signé le 17 mars 2006 entre le candidat Yayi Boni et le groupe ABN comprenant la RB, le Psd et le MADEP . Il s’agit, détaille-t-il des groupes qui ont décidé de soutenir le candidat Yayi Boni au deuxième tour de la présidentielle de 2006. Ce document d’accord politique, assorti d’une feuille de route de partenariat politique indique que « les membres du groupe ABN, à savoir, la RB, le Psd et le MADEP déclarent que les engagements qui vont suivre tiennent lieu de feuille de route ». Le troisième engagement énoncé dans ce précieux document prescrit qu’il faut «mettre en chantier la liste électorale permanente informatisée, mettre intégralement en application les lois sur la décentralisation et la déconcentration et évaluer la constitution du 11 Décembre 1990 ».
Cette dernière précision mentionnée au troisième point de cet engagement politique indique clairement, selon Amos Elègbè, que ce sont bien les forces politiques de notre pays à l’époque qui ont prescrit à Yayi Boni de procéder à la révision constitutionnelle. « Yayi Boni n’est pas venu initier quoi que ce soit en ce qui concerne la constitution », tranche catégoriquement le conseiller spécial du Chef de l’Etat aux affaires politiques. En clair, le témoignage de Amos Elègbè tient lieu de confession politique. « C’est ceux qui avaient dirigé le pays, dont moi-même, qui avions dit de réviser la constitution », a-t-il révélé. En brandissant ledit document tenu secret, l’ancien ministre Amos Elègbè déclare : « Voilà donc la feuille de route qui avait été remise à Yayi Boni en 2006 ». C’est donc après avoir pris possession de ladite feuille de route que le candidat élu président de la république a initié la révision de la constitution à travers la mise en place d’une commission de relecture puis la transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la constitution.
Lire le protocole d’accord secret
quelques petites questions à M; Elègbè
pourquoi dans tout l’accord, c’est seulement le point révision que le président veut honorer? pourquoi il a zappé sur les autres points. L’accord n’est-il pas devenu caduque? du moment où les parties ne sont plus du même camp et se sont plusieurs fois affronté.
Pour fiir, je dirai qu’il n’y a rien d’anormal qu’un pays révise sa constitution dans un consensus national mais pas quand tout le monde est divisé com nous le somme au bénin aujourd’hui avec un lépi chaotique qui ne donne que des chaos.
Merci Amos Elegbe d’aider le peuple béninois à comprendre les réalités des hommes politiques de notre pays. C’est le voler qui aujourd’hui veut crier oh voleur !!!
Merci Amos Elegbe d’aider le peuple béninois à comprendre les réalités des hommes politiques de notre pays. C’est le voleur qui aujourd’hui veut crier oh voleur !!!