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Rencontre sur les problèmes de violence liés à la transhumance: Benoît Dègla prend des mesures préventives


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Le ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA

Le ministre de l’Intérieur, Benoît DEGLA

Le ministre de l’Intérieur anticipe sur les problèmes de violences liées à la transhumance. C’est ce qui explique la rencontre qu’il a organisée jeudi dernier avec ses collègues membres du Comité National de Transhumance, les préfets, les maires et les acteurs de la transhumance. L’objectif vise à partager avec les acteurs de cette pratique, les efforts en cours pour structurer la filière et surtout les dispositions à prendre pour éviter les violences qu’elle engendre. Mieux, le ministre entend instaurer un climat de paix et de quiétude entre éleveurs et agriculteurs pour une transhumance apaisée et économiquement bénéfique pour les différentes parties. « Le développement ne peut être une réalité dans un climat de tension entre les fils et filles d’une même région. Car, l’Afrique est une et ses fils et filles doivent collaborer dans la paix et la solidarité », a expliqué Benoît Dègla. Et au Directeur Général des Affaires intérieures et des cultes, Firmin OUINSOU de renchérir. « La rencontre revêt une grande importance en ce sens qu’elle permettra aux paisibles populations de ne plus connaître ces actes sordides ». C’est ainsi qu’il a invité chacun des acteurs à prendre l’engagement de garantir la paix et la tranquillité dans le Bénin en général, et les zones de transhumance en particulier. La transhumance souhaitée par le gouvernement béninois est le déplacement saisonnier d’un troupeau en vue de rejoindre une zone où il pourra se nourrir durant une saison avant son retour au lieu d’où il était parti dans la paix et le respect des normes régissant l’activité. Il faut préciser que le Bénin,  faisant partie des pays de la CEDEAO, compte tenu de sa situation géographique favorable, connaît l’entrée massive des troupeaux de bœufs des pays transfrontaliers (Nigeria, Togo, Burkina etc). Cette transhumance est organisée dans le cadre des accords de libre circulation des personnes et des biens. Au Bénin, la transhumance s’est transformée en un réseau d’escroquerie et d’actes machiavéliques orchestrés par des personnes sans foi ni loi en complicité avec des natifs des régions victimes. Chaque année, des Peulhs transhumants venus d’ailleurs, envahissent certaines régions du pays avec des centaines de milliers de bétail dévastant les champs et semant la désolation dans les populations qui sont aussi victimes de viols, de vols et de meurtres.

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