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Le point des réalisations faites sous l’an deux du gouvernement du président Boni Yayi 2 se poursuit. Invité sur une émission spéciale consacrée à ce sujet, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche a présenté le bilan des actions en faveur du monde rural, et notamment du coton.
Une production cotonnière d’environ 250 000 tonnes avec une croissance d’environ 40% par rapport à la saison passée, des usines d’égrenage qui sont redevenues fonctionnelles après plusieurs années d’incertitudes et un secteur rural en pleine transformation. Voilà le bilan satisfaisant présenté hier par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Sabai Katé. Il a été reçu sur les plateaux de la télévision nationale par Pélagie Soloté. Après deux années d’action, le ministre a présenté les grandes réformes engagées couronnées, entre autres, par la renaissance des CARDER qui vise à rapprocher les encadreurs des producteurs. Désormais, la production cotonnière sera supervisée et gérée par l’Etat lui-même après l’échec du secteur privé. « Le Chef de l’Etat a fait revenir la confiance. La confiance n’a pas de prix », a annoncé le ministre qui a rappelé que « les producteurs ont été grugés pendant longtemps ». Mais, il note désormais que « nous sommes sur la bonne piste ».
Des réformes majeures
Les efforts fournis ont positivement impacté la qualité du coton béninois. « Notre coton est recherché sur le marché international », a indiqué le ministre avant de rappeler que les prix du coton à l’international n’ont pas cessé de s’améliorer. En conséquence, l’impact sur les producteurs et les transporteurs est positif, sans compter les usines d’égrenage dont certaines étaient sur le point de fermer leurs portes. Le ministre Sabaï Katè a mis un accent particulier sur les reformes, notamment la transformation des ex-CERPA en CARDER. « Avec le retour des CARDER, l’agent d’encadrement doit résider au poste et vivre parmi les producteurs. Donc, c’est une réforme majeure », a noté le ministre. Il y aura donc plus de professionnalisme et une meilleure synergie entre les différentes structures impliquées dans le développement agricole. Les autres spéculations n’ont pas été oubliées. C’est le cas du palmier à huile, de l’ananas et de l’anacarde pour lesquelles des actions sont entreprises. Le ministre a surtout prôné « le retour à la terre », une manière pour lui d’appeler les jeunes à s’adonner à l’agriculture.
Olivier ALLOCHEME