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Le triomphe de la vérité

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Après une attaque manquée contre lui à Bopa: Mathurin Nago victime d’indifférence au sein de la mouvance présidentielle


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Président de l'Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago

Président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago

« Deux véhicules ont failli porter atteinte à l’intégrité physique du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago. C’était le vendredi 29 mars 2013 en pleine fête « Gogo» dans la commune de Bopa aux environs de 19h30 alors qu’il rentrait chez lui après la messe ». Ces informations d’une extrême gravité, rapportées par la presse nationale, semblent avoir laissé de marbre la famille politique du deuxième personnage de l’Etat béninois plusieurs jours après sa survenue. En effet, depuis cet incident qui a conduit à l’interpellation de certains de ses auteurs par la brigade de gendarmerie de la localité, aucune déclaration, marche, prière…n’est à mettre à l’actif des partisans de Boni Yayi en guise de compassion à l’endroit de leur illustre compagnon. Aux yeux de nombre d’analystes, cette situation qui contraste avec l’habitude développée par les sympathisants et militants des Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) et autres mouvements et coalitions soutenant les actions de Boni Yayi depuis l’avènement de ce dernier à la magistrature suprême du Bénin, n’est pas fortuite. En guise d’exemple, la tentative d’empoisonnement et puis celle de coup d’Etat n’ont pas tardé à faire descendre dans les rues des milliers de personnes mobilisées pour condamner lesdites tentatives et surtout témoigner la compassion des marcheurs au Chef de l’Etat. Il en est de même du foisonnement de messes d’actions de grâce, de prières musulmanes etc. pour solliciter la protection divine en faveur de Boni Yayi. S’il est indéniable qu’en raison de sa qualité au sein de la famille mouvancière, le Chef de l’Etat bénéficie de toutes les attentions, il n’en demeure pas moins qu’à l’occasion d’un tel incident qui a failli faire perdre, de façon dramatique au Bénin, le successeur constitutionnel de Boni Yayi, une solidarité agissante soit perceptible au sein de la famille politique de la victime. Aussi, en l’absence de  réactions, l’on est en droit de se poser des questions sur le caractère véridique ou non de cette tentative supposée d’atteinte à l’intégrité physique du président de l’Assemblée nationale et surtout sur l’influence réelle qu’exerce ce dernier dans sa famille politique.

Somme toute, en attendant de voir les enquêtes révéler l’identité des auteurs et des commanditaires de cet incident ainsi que leurs réels mobiles, cette situation malheureuse permet à Mathurin Nago de prendre la mesure de son poids politique et de ses chances de fédérer les composantes de sa famille politique autour de lui dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016 pour laquelle il est pressenti comme l’un des potentiels candidats.

Wandji A.

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