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Une grève d’avertissement de 48 heures commence demain au Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB). Ce débrayage est organisé par les deux syndicats de cet office d’Etat secoué depuis peu par des mouvements sociaux. La motion de grève, signée du Syntra-CNCB et du Synper-CNCB exige notamment l’annulation de toutes les décisions d’engagement, en dehors des 17 agents recrutés sur recommandation du Conseil d’administration, la fermeture de l’antenne de Parakou, le redéploiement sans délai des cadres et agents préalablement affectés à Parakou ainsi que le remboursement des trop-perçus par certains directeurs et leur poursuite devant la justice. Cette motion de « grève d’avertissement » est signée du secrétaire général du Syntra-CNCB, Léopold Hounkpè et du secrétaire général du Synper-CNCB, William Affognon. Les deux syndicats mettent en avant le refus de la direction générale de satisfaire les revendications des travailleurs de l’office. Ceci fait suite à une sortie médiatique du collectif le 03 avril dernier en vue de dénoncer des actes dits de mauvaise gestion de la Directrice générale, Mme Diane Tossa Gbossou épouse Agossa. La direction générale a aussitôt apporté la réplique en s’inscrivant en faux contre ces accusations. Tout compte fait, la situation sociale au sein de la société est aujourd’hui des plus délétères.
Olivier ALLOCHEME
Il faut simplement finir avec la nomination des directeur(trice)s politiques qui ne viennent que pour piller les ressources financières et matérielles afin d’aller faire dire les grandes messes au prince