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Le triomphe de la vérité

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Pousuivi pour abus de confiance: GG Lapino relaxé purement et simplement


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GG Lapino relaxé

Comme convenu, GG Lapino, poursuivi pour abus de confiance par dame Yvette Kadja s’est présenté hier, jeudi 7 février 2013 à la salle A de la chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Cotonou. A la barre, le juge, Eudoxie Cakpo a interrogé l’artiste et la partie civile sur les éléments du dossier. A sa question de savoir si GG Lapino a réellement perçu 10.300.000 FCFA chez la plaignante, Yvette Cakpo comme le prétend sa représentante à la barre ? L’artiste a répondu oui, mais précise qu’il s’agit d’un montant d’environ 3.000.000 FCFA. Le juge revient à la charge et demande à l’artiste d’expliquer au tribunal les raisons pour lesquelles il a perçu cette somme d’argent.

 Une affaire d’amour qui a mal tournée 

A cette question du juge, GG Lapino s’explique. « En réalité, elle m’avait parlé au départ d’un concert. Mais, par la suite, quand on s’est rencontré, elle m’a dit que c’était juste pour se rapprocher de moi et qu’elle voulait sortir avec moi, devenir ma femme. J’ai donc tout de suite compris que l’idée de concert n’était qu’un piège pour me rencontrer. C’est là que je lui ai dit qu’elle était plus âgée que moi et qu’entre elle et moi, il ne saurait avoir de relations d’amour. Elle m’a dit qu’en amour, l’âge ne compte pas et qu’elle était disposée à m’aider mieux qu’elle le fait déjà si j’acceptais ses propositions. Mais je sui resté ferme sur ma décision et c’est de là que mes ennuis ont commencé », a dévoilé GG Lapino hier à la barre. Et pour étayer ses prétentions, il sort comme pièces à conviction, des lettres d’amour que lui aurait envoyées la plaignante, de même que des photos d’elle en tenue légère.

Le ministère public et la représentante de la partie civile confondus

A l’exhibition de ces pièces à conviction, le juge appelle à la barre la représentante de la partie plaignante. A sa question de savoir si elle détient le contrat qui lie sa sœur à GG Lapino, elle répond par la négative. Dans son souci de mieux comprendre le dossier, elle lui demande s’il était possible que quelqu’un supposé en relation d’affaire avec une personne puisse envoyer seulement de l’argent sans prendre aucune garantie. La représentante de la plaignante se sent confondue et avoue que les échanges entre sa sœur et GG Lapino ont été exclusivement faits sur Internet. Le juge exprime son étonnement et affirme : « Ce n’est pas possible. Vous envoyez seulement de l’argent à quelqu’un qui est censé exécuter une prestation pour vous mais sans aucun écrit », a-t-elle déclaré avant de donner la parole au Ministère public, représenté à cette audience par Me Boni Kpégounou Séïdou. Celui-ci, analysant les éléments du dossier, a conclu que les éléments constitutifs de l’abus de confiance ne sont pas réunis. « Nous n’avons aucun autre élément sur le dossier que des lettres d’amour et des photos. Ce procès me rappelle la chanson d’un artiste béninois. Je cite : « Quand la femme t’aime, tu peux dormir tranquille. Mais si elle ne t’aime pas, tu as des ennuis », a-t-il fait observer avant de demander au juge de « relaxer purement et simplement GG Lapino ». Des réquisitions à décharge de l’artiste qui sonnent comme un soulagement pour l’avocat de GG Lapino qui estime que le but visé par la plaignante est de détruire la carrière de son client. Des réquisitions et plaidoiries que la juge a suivies dans son jugement de relaxe pure et simple de GG Lapino avec condamnation aux frais de la partie civile. Un verdict que l’artiste accueille avec satisfaction. Il affirme : « Je laisse tout à Dieu. Il est plus grand que nous tous et je crois qu’il saura se charger du reste », a-t-il déclaré.

GG Lapino lavé de tout soupçon

A l’audience hier, le ministère public a dit également son indignation face à la pluie d’accusations gratuites dont l’artiste GG Lapino a fait l’objet dans les journaux. En se référant au soi disant braquage que l’homme aurait opéré au Nigeria, il mentionne que c’étaient des accusations sans fondement. Il considère cela comme un acharnement téléguidé, surtout que, selon ses dires, les responsables des journaux concernés ont été condamnés à 06 mois d’emprisonnement. Retenant d’ailleurs les titres d’un certain nombre de journaux, il a estimé que manifestement, l’on est animé d’une intention de nuire à l’artiste. Des observations qui viennent blanchir davantage l’artiste, vu qu’elles proviennent d’une autorité judiciaire.

Donatien GBAGUIDI

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