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Didier Aplogan, Ministre des Sports
Les 22 jeunes envoyés au Brésil sont en regroupement depuis quelques jours après près de trois mois de repos. Qu’est ce qui motive cela ?
Sans dévoiler des secrets, je voudrais simplement vous dire qu’on continue de prendre soin un tout petit peu de ces jeunes que nous avons envoyés au Brésil. Il y en a qui repartent. Il est normal qu’ils soient en forme. Et pour ceux qui vont rester, nous sommes en train de voir ce qu’il faut faire à leur endroit pour qu’ils ne soient pas perdus pour le football. Nous devons capitaliser leur séjour au Brésil. Et donc, nous n’allons pas jeter l’eau avec le bébé. Pour le moment, on travaille et on verra ce que cela va donner.
Il y avait des appréhensions par rapport à la forme des enfants. Quel est votre regard au vu du match qu’ils viennent de remporter 3-1 face à l’Injeps ?
Ce n’est pas la forme que j’ai vu d’eux au Brésil. Je pense que le repos joue sur eux et cela pose le problème de l’entretien de nos sportifs. Mais sur le terrain, on sent qu’ils ont les fondamentaux du football. Alors, nous devons travailler de sorte qu’ils poursuivent leur formation afin de bien répondre partout où le besoin se fera sentir.
Un mot à l’endroit du public pour ce qui est de la préparation de l’équipe junior pour la Can Algérie 2013 ?
D’abord, je ne pense pas que le public est un bon appui dans la préparation des équipes dans la sérénité. Quand on expose les équipes, vous connaissez la suite parce que le public lui est pressé. Ce qui est normal. Et ce n’est plus évident qu’on ait la sérénité pour la suite. Une préparation appelle la tranquillité, un travail de fond. C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a un cahier de route qui est en place que la fédération, les entraineurs et le ministère suivent pour ne pas passer à côté des objectifs. Ensuite, je peux vous dire que le travail au niveau des juniors se passe bien. Il y a la sérénité nécessaire et je crois que cela va porter. Le football n’est pas mathématique, vous le savez mieux que moi. Alors si cela marche, nous allons tous rire, dans le cas contraire, on aurait quand même essayé.
Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO (Coll.)
