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La polémique autour du dernier concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat au profit du Ministère de l’économie et des finances devient de plus en plus persistante. De sorte que l’on est  désormais en droit de pénétrer le fond du sujet pour déceler de probables mobiles qui gouvernent ce qui frise, à y voir de près, de l’acharnement contre le ministre du travail et de la fonction publique. Surtout que la période reste  marquée par une forte probabilité d’un imminent remaniement ministériel. A y voir de près, en effet, les accusations très acerbes qui ont surgi depuis la proclamation des résultats ont un but : abattre Kora Zaki,  ministre du travail et  la fonction publique qui est devenue à un certain moment, trop gênante pour certains. La preuve, selon nos sources, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, elle s’est battu des mains et des pieds liés pour opérer l’affectation de certains agents qui sont reconnus intouchables dans le ministère. Mieux, dans quelques mois, certaines organisations  syndicales devront connaitre des réformes et passer le témoin au besoin. Et pour cela, elle se bat aussi résolument pour toiletter les textes en la matière pour que tout se passe dans les règles de l’art. Mais cela ne semble pas plaire aux concernés qui déploient donc leur artillerie pour l’abattre,  surtout que le vent du remaniement ministériel souffle fortement. La promesse du Chef de l’Etat d’augmenter le pourcentage des femmes dans sa prochaine équipe gouvernementale aiguise aussi les appétits. Ainsi, alors que seulement 432 places sont recherchées à travers ledit concours, 66.880 candidats y ont néanmoins pris part. Au décompte final donc, 66.400 candidats ont échoué. Un chiffre qui semble  bien peser  sur l’électorat que certains tentent à volonté de manipuler pour assouvir leur soif de remplacer la Ministre de la fonction publique dans le prochain gouvernement. Face à la tournure que prend cette affaire, il urge que les autorités compétentes donnent leur version des faits sur ce dossier sensible qui déchaine les passions.

Wandji