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Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme a eu tort de chercher à faire éclater la vérité dans le scandale relatif à la construction du siège de l’Assemblée nationale. Certains religieux proches des cercles du pouvoir veulent le lui faire savoir en organisant quotidiennement des concertations visant à le salir auprès du Chef de l’Etat, lui et son parti.
Pour avoir osé refuser de poser le coude sur un dossier d’une aussi grave importance, Blaise Ahanhanzo est voué aux gémonies par certaines confréries religieuses dont sont issus quelques personnalités éclaboussées par le scandale. Faisant bloc derrière leurs coreligionnaires en délicatesse avec la loi, ceux qui en veulent au ministre estiment qu’il doit abandonner le dossier. Selon nos informations, il n’y a pas de jour où ils n’exercent les pressions les plus inimaginables sur le ministre pour le contraindre à retirer sa plainte. Pire, aujourd’hui, ce sont d’éminentes personnalités du système judiciaire qui sont mises à contribution.
Il s’agit de noyer l’affaire qui se trouve désormais entre les mains de la Brigade économique et financière (BEF) en créant la diversion par rapport à une autre affaire montée de toutes pièces pour déstabiliser le ministre. Parallèlement, une campagne de dénigrement est lancée contre la RB, formation politique d’où est issu Blaise Ahanhanzo. Accusé d’être un ouvrier de la 25ème heure, il lui est reproché de venir troubler les ouvriers de la première heure. Désormais, ce qui préoccupe ces pontifes religieux, c’est moins la lutte contre la corruption engagée par le Chef de l’Etat que la protection qu’ils ont décidé d’octroyer aux leurs, fussent-ils compromis, au regard de la loi.
Wandji A.
