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Le directeur général de SERHAU S.A, Imorou Mako Séidou

Les responsables du maitre d’ouvrage délégué de la construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale à Porto-Novo, SERHAU S.A sont montés au créneau pour dire leur part de vérité et situer les responsabilités. C’était hier, jeudi 27 décembre 2012 à la salle de conférence de SERHAU S.A à Cotonou.

C’est un sujet qui défraie la chronique depuis quelques semaines. Il s’agit de l’arrêt des travaux sur le chantier de construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale à Porto-Novo. Plusieurs personnalités ont déjà donné leur point de vue sur ce sujet mais la vérité reste dans les mains du maitre d’ouvrage délégué qui est le bureau d’étude SERHAU S.A.Le directeur général de SERHAU S.A, Imorou Mako Séidou estime que c’est une situation qui trouve son fondement dans les problèmes rencontrés à tous les niveaux du projet.

Parti de la genèse du projet, il a fait comprendre à l’opinion publique que ce projet n’est pas un scandale financier comme le disent certaines personnes. Il explique cela par le fait que le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale est évalué à un coût global de 22 milliards de francs Cfa. 14 milliards 54millions de Fcfa ont été effectivement mis à disposition.Alors démarré depuis février 2009,ce projet a eu un décaissement total de 12 milliards 606 millions.453 mille 834 franc dont 643.623.126fcfa pour SERHAU S.A, soit 65% de ce qui revient au maitre d’ouvrage délégué.

 Des difficultés rencontrées et des suggestions de la SERHAU S.A

Pour le directeur de la SERHAU S.A, dans le but de faire participer les entreprises béninoises à l’exécution de ce projet, les travaux ont été subdivisés en 11 lots dont les gros-œuvres qui sont à ce jour exécutés à 89%. Cette situation, ajoutée au retard de décaissement des fonds, a généré un certain nombre de difficultés. Il s’agit des problèmes techniques liés à la réalisation, au retard dans l’élaboration et surtout à l’approbation des plans d’exécution de certains corps de l’Etat par les entreprises et le corps de contrôle, d’une part.

D’autre part, il note la nonchalance affichée par la société ayant à charge les gros-œuvres à un moment donné. Plusieurs rencontres hebdomadaires ont été organisées par la SERHAU S.A en vue d’accélérer les travaux mais pour faute de moyen, les choses n’ont pas vraiment évolué. Il suggère alors que l’Etat relance dans les plus brefs délais les travaux sur le chantier et qu’il mette à la disposition du maitre d’ouvrage les 8milliards restants pour la finition. Imorou Mako Séidou rassure le peuple béninois et son gouvernement de la capacité et de la disponibilité de SERHAU S.A à conduire à terme ce projet si cher à tous.

Yannick SOMALON (Coll.)