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Les efforts déployés par les autorités béninoises notamment par le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi pour redorer le blason du Port autonome de Cotonou (PAC) portent leurs fruits. C’est ce qui ressort de l’option faite par les navires de la ligne Chinoise maritime conteneurisée d’Etat China Shipping Container Line (CSCL) d’escaler à nouveau au port de Cotonou le week-end écoulé.
Rendue possible grâce au partenariat fructueux entre la Société béninoise de manutentions portuaires (Sobemap) et Soaco, l’escale de China Shipping Container Line marque le retour du géant chinois sur les côtes béninoises. Cette situation constitue un motif de grande satisfaction pour le directeur général de la SOACO logistique, Dorian Omnes.
«L’année 2012 aura été difficile pour nous. Nous avons enregistré l’arrêt de deux de nos lignes principales suites aux travaux de maintenance du port ayant entrainé de graves problèmes de congestion et une perte de confiance sérieuse pour les armateurs. Ces lignes représentaient entre 6 et 8 touchées à Cotonou par mois, et une grande partie de notre activité. A tous les niveaux, nous avons fait des actions auprès de ces lignes, et nous sommes heureux d’avoir aboutis pour CSCL.
Nous espérons obtenir la même réussite rapidement et convaincre les autres armateurs, de la fiabilité du port de Cotonou », confie t-il. Ce sentiment est partagé par la Soaco. Agent de CSCL et depuis peu manutentionnaire de l’armateur de par un partenariat avec la Sobemap, elle souligne sa satisfaction suite aux démarches commerciales entreprises par le Groupe Navitrans afin de voir son client remettre en place un service après sa suspension du port de Cotonou dans la rotation africaine.
Ainsi, à ses yeux, les performances des opérations, suite aux accords avec la Sobemap, sont très satisfaisantes et permettent de croire au retour de la confiance dans les prochains jours. Cette solution alternative pour la manutention au port de Cotonou se place en opposition au «tout privé» à travers le partenariat public/privé via les accords Sobemap/Soaco. C’est d’ailleurs prenant appui sur cet état de fait que le directeur technique du Groupe Navitrans, Jean-Alfred Lucet a déclaré que « le port de Cotonou reste le cœur et le poumon du Bénin.
Il n’est pas concevable que le port soit totalement privatisé ou confié en monopole à un seul opérateur privé, qui se trouverait dans une telle situation, détenir les organes vitaux du pays entre ses mains. Les autorités, à travers cet accord public/privé, ont marqué leur intérêt pour faire évoluer et crédibiliser la position majeure du port ».
Jean-Claude D. DOSSA
