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A la suite de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) dont le mouvement de 72 heures annoncé la semaine écoulée s’est soldé par un échec, c’est le Front d’actions des trois ordres de l’enseignement qui prend la relève. Dès demain donc, les portes de l’école publique seront fermées.
Et pour cause, la grève de 48 heures est programmée de mardi au mercredi 12 décembre. Contrairement à la Cstb qui a adressé une vingtaine de revendications, le front réclame la satisfaction de deux (02). Il s’agit premièrement de la restitution des prélèvements illégaux sur les salaires des travailleurs de Cosynap, du Fuoss et des enseignants, effectués par le gouvernement pour fait de grève en mars, avril, mai derniers.
Deuxièmement, il réclame l’extension de la jouissance aux enseignants du décret n°2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat. L’information a gagné depuis la semaine dernière, la grande masse des établissements qui observeront, sans doute, la grève sauf, en cas de force majeure.
Emmanuel GBETO