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Le front citoyen pour les acquis démocratique a exposé une alternative à la correction de la Lépi. Cette nouvelle approche va permettre, selon ses initiateurs, l’établissement du fichier à partir du registre de l’état civil et une réduction de coûts.
Le front citoyen ne décolère pas. Il vient de s’inscrire à nouveau dans le registre de la polémique autour de la correction de la Lépi qui ne cesse de s’estomper. Pour éviter un blocage, le front citoyen pour les acquis démocratiques opte pour des élections apaisées à travers une nouvelle alternative qui fait une place de choix à l’administratif et au technique.
Cette approche a été présentée jeudi dernier. Selon Mme Célestine Zanou, coordonatrice du front, « cette alternative a l’avantage de mettre en avant l’administratif et le technique. Les politiques vont rester un peu en retrait parce qu’avec eux, la Lépi a échoué. Et il faut la sortir des mains des politiques pour nous donner toute sa valeur d’outil de développement ».
S’inspirant des limites de l’actuelle Lépi, le front propose l’informatisation du fichier électoral fondée sur une informatisation du registre d’état civil, une organisation à trois niveaux. Selon Mme Zanou, sur la base des acquis du Ravec, il est question que la commune soit la première unité de recensement et de constitution du fichier électoral. Au niveau départemental, il y aura une commission de supervision où nous aurons l’INSAE et le RAVEC avec l’expertise requise.
Et au niveau national, nous aurons une commission nationale qui sera chargée de superviser sur le plan national l’évolution du processus ». Selon la nouvelle proposition, l’opération d’inscription va durer six mois et l’alternative est moins coûteuse. Cette option va sortir le pays de l’impasse d’après les responsables du front qui estiment que la balle est désormais dans le camp du gouvernement.
Wandji A.
Cette agitrtrice veut encore faire parler d’elle. Après avoir tiré à terre lors de la présidentielle passée, elle ne veut pas ètre enterré vivante