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Le nouveau chef de Kaboua, son altesse Achamou Oladékpo Olodoumaré est en odeur de sainteté avec son arrière grand-père Babaguidai, fondateur de Kaboua. La cérémonie traditionnelle de présentation de vœux s’est déroulée le vendredi 30 novembre à Kaboua.

Le neuvième vendredi soit quarante jours après son intronisation, le régent de Kaboua doit offrir un bœuf à son ancêtre, fondateur de Kaboua, Babaguidai. Ce dernier accepte le sacrifice, s’il accepte d’exaucer ces vœux et refuse le cas échéant. C’est à cette tradition que les fils de Kaboua ont sacrifié au sanctuaire où l’ancêtre fondateur de cet arrondissement avait mystérieusement disparu.

La chaîne laissée par Babaguidai en cet endroit chargé de mystère est sortie au grand bonheur des fils de Kaboua. « J’avoue que c’est pratiquement la première fois que je suis témoin de ce mystère parce qu’il arrive des moments où la chaîne refuse de sortir. Ceci voudra dire que les vœux qui sont faits à l’ancêtre Babaguidai ne sont pas acceptés.

Aujourd’hui, la chaine est bien sortie. Ce qui veut dire que les vœux que nous lui avons présentés ont été totalement acceptés », a confié Henri Yai Mongadji, natif de Kaboua et conseiller technique du ministre de l’enseignement supérieur. En acceptant les offrandes composées de divers éléments et d’un bœuf, l’ancêtre fondateur de Kaboua accepte donc d’exaucer les vœux non seulement de son altesse Achamou Oladékpo Olodoumaré, mais aussi ceux de tous les fils et filles de Kaboua qui n’ont pas oublié de prier pour le président de la république du Bénin, docteur Boni Yayi, pour lequel ils ont sollicité la protection permanente de Babaguidai comme l’exprime si bien Benjamin Worou Adda, président du bureau de Cotonou de l’association de développement de Kaboua, Ifèdakpo : « nous sommes allés prier pour que le chef d’Etat béninois soit protégé parce que Kaboua est très important pour lui.

Il était venu ici avant son élection en 2006 et il a été décoré en lui donnant le nom symbolique d’Omonyèlé. C’est pourquoi il est un fils de Kaboua et chaque fois qu’on le sollicite, il nous répond ».

Nafiou OGOUCHOLA (Coll.)