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Le triomphe de la vérité

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Validation des textes juridiques par les professeurs:La création d’une troisième faculté de médecine se précise à Porto-Novo


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Une nouvelle faculté de médecine ouvrira ses portes dans les tout prochains mois à Porto-Novo. Elle sera la troisième du Bénin et découle de l’atelier de validation du rapport de sa création tenu hier mardi 27 novembre à l’hôtel ‘’Le Palais’’ de la ville.

Ledit atelier a réuni, pour la circonstance, les membres du cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur François Abiola, d’éminents professeurs d’universités, spécialistes des questions de médecine et bien des acteurs du monde sanitaire. Le rapport des travaux a été présenté par le professeur Honoré Odoulami. En effet, depuis 2010, il a reçu l’ordre de travailler sur le dossier portant création d’une 3ème faculté de médecine à Porto- Novo.

Dès lors, avec ses collègues, il a piloté ledit dossier. Lors du présent atelier, il a exposé les trois scénarii devant conduire à l’ouverture de cette faculté. A l’en croire, c’est par la sixième année de médecine que cette faculté ouvrira ses portes. C’est une façon, clarifie-t-il, d’avoir le temps de préparer la première année. Deux allocutions ont nourri la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Dans un premier temps, c’est le président du comité des sympathisants à cette initiative, M. Djamiou Adébo qui s’est prononcé. D’abord, il a congratulé le ministre François Abiola pour son engagement et sa détermination à faire aboutir ce projet.

A ce moment où ledit projet prend vaille que vaille corps, M. Adébo s’est dit satisfait et honoré. Du coup, joignant l’acte à ses émotions, il a décaissé la bagatelle de deux millions de francs Cfa pour le démarrage des travaux. En outre, en plus de cette enveloppe financière, il a mis à la disposition du projet, un terrain de trois hectares sis à l’entrée de la ville de Porto- Novo. Quant au ministre François Abiola, il a rappelé les efforts de son ministère dans le cadre de la création des centres universitaires.

« Nous faisons également l’effort pour doter ces centres universitaires de personnels qualifiés », a-t-il ajouté. Revenant sur le sujet du jour, il n’a pas caché ses émotions quant au geste de M. Adébo. C’est le signe d’un bon départ, s’est-il réjoui. Alors, il a exhorté les uns et les autres à suivre avec grand intérêt les travaux de l’atelier.

Esckil AGBO (Coll.)

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