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La surcharge précipite la dégradation des infrastructures routières au Bénin. C’est ce qui ressort du passage, hier, sur le plateau du directeur général des travaux publics et des transports, Antoine Kouzondé.
« Si nous pouvons réduire la surcharge de dix pour cent, nous pouvons diminuer de 60 % le taux de routes dégradées ». C’est en ces termes qui renseignent amplement sur les conséquences de la surcharge sur l’état des infrastructures routières au Bénin que le directeur général des travaux publics et des transports, Antoine Kouzondé, a donné une idée de tout ce que gagnerait le Bénin à lutter efficacement contre la surcharge. Les routes étant aménagées pour supporter des poids donnés, les véhicules gros porteurs lourdement chargés réussissent à précipiter leur dégradation à force d’y passer.
Cependant, la fin du tunnel est proche puisqu’une règlementation de l’Uemoa astreindra bientôt les pays membres à un control rigoureux des chargements des véhicules gros porteurs. La direction générale des travaux publics et des transports, conformément à son plan d’action, entamera bientôt la sensibilisation des conducteurs avant de finir par la sanction de ceux qui choisiraient de ne pas obéir à cette réglementation.
Les camions gros porteurs pourront ainsi passer à l’essieu aux différents endroits aménagés pour la circonstance en l’occurrence les ponts péages et pesages. Les véhicules gros porteurs qui seront surpris avec un chargement supérieur à la norme autorisée subiront alors la rigueur de la loi qui sera constituée d’une amende dans ce cas.
Nafiou OGOUCHOLA (Coll.)
Tant que la complicité qui existe entre gros porteurs et l’État va perdurer,la loi qui reglemente le surcharge au Benin ne se verra jamais appliquée