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A quelques mois de la fin de son mandat à la tête de la Mairie de Cotonou, la cote de popularité de Nicéphore D. Soglo ainsi que celle de son premier adjoint sont soumises à rude épreuve. Pour cause, les mouvements de grèves qui deviennent récurrents à la mairie de Cotonou.

Les agents de la mairie de Cotonou sont en grève. Ainsi après les agents de la police municipale, c’est au tour de ceux officiant au sein de la mairie de manifester leur ras-le-bol. Cette résurgence des grèves ne présage rien de bon pour Nicéphore D. Soglo et son fils Léhady Soglo. Mieux, ils contribuent, et ceci de façon efficace, à mettre à rude épreuve la cote de popularité du maire de Cotonou de même que celle de son fils et premier adjoint.

Dans un contexte où les chances de Nicéphore Soglo et de son fils de se maintenir à la tête de la ville de Cotonou semblent s’amincir de jour en jour, ces mouvements de grèves ne font que mettre de l’huile au moulin des détracteurs de la famille Soglo et qui ne rêvent que de les voir partir de la mairie de Cotonou. Les conditions de la reconquête de la capitale économique du Bénin semblent donc se corser pour le président de la Renaissance du Bénin et son père, qui sont loin de faire l’unanimité dans le cœur des habitants de Cotonou comme c’était le cas il y a quelques années.

Cependant, si la famille Soglo est loin de susciter autant d’espoir que par les années précédentes dans le cœur des Cotonois, ce n’est pas dû au seul fait que la mairie soit en proie à des mouvements de grèves. Le déguerpissement des populations de Placodji, des vendeuses de friperie et autres avait déjà écorché la bonne réputation de Nicéphore et Léhady Soglo qui dirigent depuis des années déjà, une mairie de Cotonou très convoitée.

Nafiou OGOUCHOLA (Coll)