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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec Madame Juliette Gbaguidi Gbéti, sur son association « EMB »:« L’EMB veut apporter tout ce dont les populations ont besoin pour leur épanouissement »


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Pour avoir longtemps œuvré aux côtés des plus démunis de la société dans la plus grande discrétion, Juliette Gbaguidi Gbèti sort enfin son association « L’Enfant Mahi du Bénin » (EMB) de l’ombre. Et pour y arriver, elle compte implanter désormais le siège de son institution au Bénin, lequel était depuis des lustres basé en France. Ce sera à travers une grande cérémonie qu’elle prévoit pour demain, samedi dans la journée. Approchée, elle lève un coin de voile sur les objectifs de l’EMB et ses nombreuses interventions.

L’Evénement Précis : L’association EMB, parlez-nous-en.

Mme Juliette Gbaguidi Gbéti : L’Association Enfant Mahi du Bénin (EMB) s’occupe de la santé, du suivi et tout ce qui concerne les enfants démunis du Bénin et de l’Afrique en général. On intervient aussi dans la jeunesse, avec l’organisation des forums à leur intention, des séminaires, et beaucoup d’activités notamment leur insertion à l’emploi. Au niveau de la santé, on fait des dons de médicaments, de nourritures et de suivi des enfants et des populations délaissées.

La culture n’est aussi pas épargnée. Parlant justement de cette culture, on fait la valorisation de la culture africaine et béninoise en particulier à travers tout le monde entier. Ainsi, l’art artisanal, la musique traditionnelle et moderne, des danses folkloriques, des spectacles et troupes théâtrales. On fait donc la promotion de tous cela grâce aux moyens qu’on a. Le tourisme est concerné. A cet effet, on organise des sorties touristiques.

Pourquoi cette préférence pour l’enfant mahi et non d’autres enfants comme, par exemple, Fon, Ouatchi, Mina etc… ?

En fait, c’est parce que je viens de cette région. En clair, je suis une native de Savalou, je suis une princesse de Savalou. Mon nom l’indique mieux. C’est vrai que je suis née au nord-Bénin. Donc, le nom est donné pour faire la promotion de ma culture mais, surtout celle du Bénin en général.

En 19 ans d’existence, que peut-on retenir ?

C’est une très belle question. En effet, après 19 ans d’existence, on a été réellement aux côtés des populations africaines. En 1993 quand cette association voyait le jour en France, on avait pour objectif d’atteindre certains objectifs en 15 ans. Aujourd’hui, en terme de bilan, je ne dirai pas qu’on a tout réalisé.

Néanmoins, on a apporté des soutiens francs aux populations démunies, à travers la distribution des vivres, des fournitures scolaires, l’apport en matériels et beaucoup d’autres tant au Bénin qu’en France et en Afrique. Mais, tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait. Dans cette logique, on pense faire de notre mieux à travers l’ouverture prochaine de notre siège au Bénin. Œuvrer en faveur des jeunes enfants du Bénin en améliorant leurs conditions de vie, de santé, d’hygiène et d’éducation.

Aider les orphelins et les démunis, lutter pour la paix et la réconciliation des peuples africains, promouvoir l’art de la culture Mahi en particulier et celui de l’Afrique en général à travers des échanges, promouvoir le tourisme au Bénin. Ainsi, l’association participe à plusieurs activités. Entre autres, on peut citer : récolter des dons de livres, fournitures d’école, vêtements, médicaments, nourritures, etc et les redistribuer à des orphelinats et villages qui sont dans le besoin.

Mettre en place des séances de contes africains, mettre en place une correspondance entre les jeunes africains et les jeunes européens, faire la représentation des danses et musiques traditionnelles, planifier des voyages touristiques. Ce sont là, autant de domaines dans lesquels cette Association de 19 ans a eu à faire ses preuves. Et les fruits de cette expérience en disent long, puisque les populations concernées trouvent peu à peu satisfaction. En terme clair, l’EMB met son expertise au service des populations africaines les plus démunies.

Parlant justement de ce siège, qu’est ce que cela peut apporter de nouveau ?

La plupart de nos activités sont tournées en Afrique, alors que notre siège était en France. Cela ne nous a pas permis de faire très bien le travail. Mais, aujourd’hui, avec l’ouverture de ce siège à Cotonou, nous serons plus proches des populations. Nous aurons à leur apporter tout ce dont elles ont besoin pour leur épanouissement. Je tiens à préciser que nous sommes une association apolitique. On arrive à subvenir aux besoins des populations à travers des cotisations et des dons. Donc, on ne reçoit le soutien de personne. L’association a un bureau exécutif et une assemblée générale qui décide de tout. Donc, avec l’ouverture de notre siège, on multipliera nos actions.

Quelles sont les éventuelles difficultés ?

Les difficultés ne manquent jamais. Mais, comme pour nous, c’est un sacerdoce. On n’a jamais baissé les bras. On pense même aller au bout pour la réduction considérable de la pauvreté au Bénin et en Afrique. Nos vraies difficultés se situent au niveau de l’importation des matériels de l’Europe en Afrique. C’est là qu’on demande aux uns et aux autres de nous aider quelque fois pour le transport de ces matériels destinés aux populations vulnérables.

Un appel à l’endroit des autorités et des bonnes volontés

Je demanderai simplement de nous aider pour qu’on vienne au bout de nos objectifs. Nous sommes une association à but non lucratif et apolitique. Nous demandons aux uns et aux autres de s’unir à nous pour la cause commune.

Entretien réalisé par

Donatien GBAGUIDI

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