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Le triomphe de la vérité

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Déclaration du procureur de la République sur les dossiers Somassè et Todjinou:Justin Gbènamèto rejette la thèse de la politisation


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Suite aux rumeurs faisant état d’arrestations politiques dans le cadre de la mise sous mandat de dépôt de Valentin Somassè et Pascal Todjinou, le procureur de la république Justin Gbènamèto a fait une sortie médiatique hier. Il a démenti toute velléité de politisation de ces dossiers.

« C’est le coordonnateur qui doit répondre des actes de mauvaise gestion de ce projet », a laissé le procureur Gbènamèto au sujet de la détention de Valentin Somassè, coordonnateur du Projet d’appui à la filière lait et viande (PAFILAV). Cette détention fait suite à des soupçons de détournement des fonds alloués au PAFILAV. Le prévenu a été présenté au juge d’instruction ce jeudi 18 octobre 2012.

Et aux dires du procureur, c’est l’information Judiciaire ouverte qui permettra de déterminer toutes les autres responsabilités impliquées. « Monsieur Somassè Valentin est donc poursuivi non pas à cause de son statut d’ancien député, mais parce qu’il est coordonnateur de ce projet, et il doit être sanctionné à ce titre », a dit le Procureur. Ce projet financé en partie par la Banque Mondiale fait l’objet d’une enquête judiciaire suite à des dénonciations de mauvaise gestion émanant de certains de ses agents.

Le cas Todjinou

Par rapport au dossier Pascal Todjinou, Justin Gbènamèto a indiqué qu’il a été arrêté pour défaut d’assurance de son véhicule impliqué dans un accident de circulation. Il s’agit d’un délit pénal selon le droit béninois. Me Zacharie Sambaou, avocat à la Cour, confirme aussi que le défaut d’assurance est une infraction au regard des articles 1 et 5 alinéas 2 de la loi 65-1 du 04 Mars 1965. Monsieur Pascal Todjinou est donc poursuivi en tant que propriétaire du véhicule accidenté, et à cet titre « l’article 119 alinéas 1 du code de procédure pénale justifie sa mise en détention.

 La date de l’audience étant fixée au 22 octobre, la détention de Mr Todjinou entre alors dans le cadre de l’application de la loi de 1965,» a dit l’avocat. Tout ceci vient confirmer les propos du procureur de la république qui confirme: «le réquisitoire a été fait sur la base de notre bible qu’est le code de procédure pénal. »

Léandre S.SODEGLA (Stag)

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