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Le triomphe de la vérité

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Création d’un parlement de jeunes responsables au Bénin:Mathurin Nago décidé à prendre ses responsabilités


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La création d’un parlement de jeunes très sérieux et exemplaires au Bénin préoccupe le président de l’Assemblée nationale, le professeur Mathurin Coffi Nago. C’est ce qu’on peut retenir de la rencontre qu’il a eue avec les responsables des différentes structures en charge de ce dossier. C’était hier jeudi 11 octobre dans la salle polyvalente du palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Le directeur chargé des relations avec les institutions représentant son ministre, l’ancien député N’Ouémou Domitien représentant le Ministère des Affaires étrangères, le directeur des affaires intérieures représentant le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, sans oublier quelques cadres de l’administration parlementaires ont pris part à la rencontre au cours de laquelle le président Mathurin Coffi Nago a dit toute sa déception par rapport aux précédents parlements des jeunes.

Non seulement, c’était des parlements de jeunes non conformes aux dispositions de l’association des parlementaires francophones (APF) et qui ne respectaient pas les critères d’âge dans la sélection de ses membres, mais également, les premiers responsables de ces parlements ont, tout le temps, fait preuve de mauvaise gestion. En effet, selon le président Nago, tous les appuis que faisait le parlement à ces jeunes, tous les fonds qui étaient donnés et tout ce qui se faisait était à l’insu des autres membres.

Or, révèle le président, en dehors de l’Assemblée nationale, d’autres structures les appuyaient. Que ce soit le bureau du premier président du parlement des jeunes, Prosper Attolou que celui de son de successeur Salem Ahossi, ils ont toujours bénéficié de plusieurs soutiens et prenaient même des initiatives parallèles sans en informer l’Assemblée nationale et même leurs autres collègues. Tous ces fonds récoltés étaient gérés dans une opacité à nul autre pareil. Plus grave, c’est que les deux se disputaient la légitimité de leur existence.

Ce qui a emmené le Ministère chargé des relations avec les institutions à les suspendre en 2011. Mathurin Nago a avoué qu’à chaque réunion de l’APF, il se sent gêné de voir ses autres homologues se battre pour obtenir des avantages au profit des parlements de jeunes de leurs pays respectifs. Or, révèle t-il, il existe plusieurs avantages pour les parlements des jeunes, mais que malheureusement, le Bénin n’en profite pas compte tenu du mauvais comportement de quelques jeunes.

C’est donc face à une telle situation que le président Nago a décidé de prendre ses responsabilités et de créer un parlement des jeunes digne de nom. Les discussions vont se poursuivre pour la mise sur pied très prochainement d’un parlement des jeunes, un vœu cher au président de l’Assemblée nationale.

Hugues E. PATINVOH

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1 thoughts on “Création d’un parlement de jeunes responsables au Bénin:Mathurin Nago décidé à prendre ses responsabilités

  1. KOSSOUHO mARIE-ERIC

    DROIT DE REPONSE DU PARLEMENT DES JEUNES DU BENIN
    Il est facile d’accuser les autres, surtout quand on détient les clefs d’un coffre-fort dont on n’est pas directement le propriétaire. L’espèce pécuniaire aiguise les appétits. Le Président de l’Assemblée nationale a fait une sortie médiatique accusant mon bureau et le Parlement des jeunes du Bénin sans pour autant présenter les preuves de ses allégations. Il est important que nous réagissions pour démentir et confondre les auteurs de ces affabulations. Se préoccuper de la structure c’est bien mais il faut de esthétique et l’éthique.
    Le 12 Octobre 2012, la presse nationale a fait état d’une rencontre que le Président de l’Assemblée Nationale le professeur Mathurin Coffi Nago qui dans son discours aurait qualifié le Parlement des Jeunes du Bénin est informel et ne respecte pas les dispositions de l’APF, les conditions d’âge et que le MCRI aurait tout tenté. Il aurait déploré une certaine mauvaise gestion des fonds que lui et certaines institutions mettraient à notre disposition et aurait ajouté que nous aurions étalé ces mauvais comportements à l’extérieur. Le Président aurait pour finir décidé de créer un nouveau parlement des jeunes. Pour notre part, la structure que nous dirigeons est issue d’une assemblée générale et est enregistrée selon la loi de 1901 au MISP.
    La décision de l’Association des Parlements Francophones n’a pas fait objet d’une ratification, d’une loi ni d’un décret en république du Bénin. C’est dans ce vide juridique que la première mandature a existé et a bénéficié des faveurs de l’Assemblée nationale et du MCRI. C’est donc pour corriger cet état de chose que le ministre Baba Bodi nous a ordonné après l’assemblée générale du 10 Octobre 2010 rencontre que le président Attolou a boycotté, de procéder à l’enregistrement de l’association conformément aux dispositions de la loi de 1901 en attendant une décision législative. Il est désormais enregistré sous le N°470/MISP/DC/SG/DGAI/SAAP du 20 Décembre 2010 « Parlement des Jeunes du Bénin » avec pour Président Monsieur Salem AHOSSI. Nous n’avons jamais coupé le pont avec l’Assemblée Nationale au contraire c’est elle qui nous a fermé la porte au nez. Nous avons plusieurs fois écrit au Président Nago mais toutes ces lettres sont restées sans suite. Nous tenons à éclairer l’opinion publique sur un fait.
    La condition d’âge de l’APF est de 18 à 23 ans. Cependant, le Parlement des Jeunes du Bénin est régi par des textes qui fixent l’âge de 18 à 30 ans depuis 2007 rédigés sur la base de la charte africaine de la jeunesse. Cette année, monsieur Attolou et la plupart des jeunes parlementaires avaient plus de 23 ans. Si on s’en tient aux conditions de l’APF, ils ne sont plus en règle. Mais le Président Nago a reconnu, collaboré et soutenu ce bureau sur la base de ces textes. Dire aujourd’hui que nous ne respectons pas les dispositions de l’APF c’est absurde car le Président Nago a lui-même donné une caution morale à la première mandature qui a rédigé les statuts et règlement de la structure et n’a pas saisi les propositions que nous lui avions faites dès notre arrivée. Par ailleurs, dans la lettre Réf : 070/PJB/SGA en date du 24 décembre 2010, adressée au Président Nago, nous lui avions donné des éléments pour réagir mais en vain. Posons-nous la question de savoir si le Président Nago reçoit effectivement les courriers que nous lui adressons ; si non, son secrétariat est donc défaillant .On aimerait aussi connaître à quand date les dispositions de l’APF.
    Seul Dieu peut récolter là où il n’a pas semé disait-on mais les faits aujourd’hui nous prouvent le contraire. Le Parlement des Jeunes du Bénin que nous avons l’honneur de diriger n’a jamais émargé au MCRI ni à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui ce sont ces institutions qui nous accusent de détournement. Nous admettons que port autonome de Cotonou nous a apporté un soutien de 2 500 000 dont 1 000 000 pour la rentrée parlementaire du 09 février 2011, 1 000 000 pour la mission sur la France et 500 000 pour une mission au Burkina Faso ; la LNB a donné 100 000 juste pour la rentrée et le COUS deux billets d’avion pour la mission sur la Chine. Nous avions toujours fait le point de ces activités à l’Assemblée nationale et à ces partenaires que nous remercions encore au passage. Nous n’avons rien à cacher. L’Assemblée nationale et le MCRI sont mal placés pour nous qualifier de détourneurs car ils ne nous ont rien donné. Nous voudrions que ces deux structures fassent la part des choses à la jeunesse béninoise.
    Des questions nous taraudent. La constitution béninoise donne t-elle le pouvoir au le Président de l’Assemblée nationale de créer, gérer et dissoudre une association de la loi de 1901 ? La décision de l’APF de créer des parlements des jeunes dans les pays membres a-t-elle fait objet de ratification, de loi au Bénin ? Le MCRI peut- il créer une institution, gérer et suspendre une association de la loi de 1901 ? Qu’on ne trompe pas de rôle, le MCRI est un collaborateur des institutions et des associations. Quel est le rôle du MISP dans la suspension d’une association de la loi de 1901 ? Comment peut-on vouloir parler de la jeunesse sans associer le ministère de la jeunesse, le ministère de l’emploi des jeunes et celui de l’insertion des jeunes ? Nous voudrions que nos détracteurs répondent à ces interrogations. L’Assemblée nationale a cette année voté une loi sur la corruption qui n’est pas prescriptive. A qui vont les apports financiers de l’APF aux parlements des jeunes ? Sur quelles bases ces apport sont distribués ? Comment cet apport est géré ? Si on juge que des gens détournent les deniers publics, il va falloir qu’ils soient livrés à la justice pour rendre compte de leurs actes. Il ne faut pas que les gens cultivent dans la couche juvénile qu’on dit Bénin de demain la corruption.
    Nous demandons simplement réparation du tord que les gens ne cessent de nous faire. Nous souhaiterions à défaut d’une rencontre un débat contradictoire avec les auteurs de ces affirmations et décisions inégales. Nous ferons confiance à notre justice.

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