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Le triomphe de la vérité

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Claude Mahoussi ALLAGBE, Directeur général du commerce intérieur (DGCI):« Nous avons une nouvelle politique pour la réussite de la commercialisation des amandes de karité »


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Claude Mahoussi Allagbé, DGCI

La commercialisation des amandes de karité a été officiellement autorisée par la ministre du commerce, Madina Séphou la semaine dernière à N’dali dans le département du Borgou au terme de la cérémonie officielle qui a regroupé tous les acteurs de la filière, le Directeur général du commerce intérieur (DGCI), Claude Mahoussi Allagbé s’est prononcé sur l’état des produits agricoles béninois d’exportation dans leur commercialisation, en particulier le karité. Dans son intervention, il a énuméré les efforts du gouvernement et du ministère de tutelle dans le cadre de la conquête de nouveaux débouchés pour les exportateurs et transformateurs. N’oubliant donc pas de rappeler à chaque acteur de la filière le rôle qui lui est assigné, il a, à un autre niveau, énuméré quelques dispositions mises en place par le gouvernement pour faciliter la commercialisation au titre de l’année 2012-2013.

L’Evénement Précis : Comment va la commercialisation des produits commerciaux béninois ?

Claude Mahoussi ALLAGBE : Je dirai que le commerce intérieur se porte bien. Et vous voyez que ce jeudi à N’Dali, nous venons de lancer, je ne dirai pas une nouvelle filière, mais une filière qui existait depuis. Nous venons donc de lancer la première édition de la campagne de commercialisation des amandes de karité au titre de l’année 2012-2013. Et il faut dire que ce que nous faisons vise à donner plus de visibilité à la filière afin de replacer ce produit au centre des actions de développement du gouvernement.

Aussi, il s’agit de faire en sorte que cela puisse contribuer effectivement à lutter contre la pauvreté. En réalité, notre rôle est de promouvoir la commercialisation des différents produits, principalement des produits localement fabriqués. Le gouvernement fait assez d’efforts dans ce cadre afin que le Bénin occupe une meilleure place sur l’échiquier international.

Que faites-vous en particulier pour la filière karité ?

Il y a différents programmes qui visent à aider les femmes transformatrices du karité. Nous travaillons surtout à asseoir une politique de commercialisation organisée pour que les acteurs puissent tirer le meilleur de la filière. Et comme vous l’avez souvent constaté, le ministère à travers ces directions impliquées ne cesse de mettre les occasions à profit pour faire grandir le Bénin comme le souhaite le Chef de l’Etat.

Parlant des débouchés pour faciliter la commercialisation 2012-2013, que fait la Direction du commerce intérieur ?

Il y a énormément de marchés à saisir. Tout ce qui doit être fait maintenant est d’amener à transformer davantage les amandes en beurre de karité et faire en sorte qu’on ait des produits de très bonne qualité. Nous amènerons à faire en sorte que la conservation se passe dans de bonnes conditions et que les taux d’activités soient réduits. Avec cela, les marchés sont immenses et nous n’avons pas la capacité de les satisfaire. Donc les marchés existent. Il suffit qu’il y ait des produits de bonne qualité et ils seront placés facilement sur le marché international.

Quelles mesures le ministère prend t-il alors pour accompagner la commercialisation des amandes du karité cette année ?

Notre ministre de tutelle, Mme Madina Séphou a rassuré de ce que les contrôles seront renforcés au niveau des frontières. Durant toute cette période, il sera interdit l’exportation de stocks des amandes de karité constitués de mélanges de noix d’origines disparates. Nous avons également pris des dispositions concernant les tracasseries policières sur les axes routiers. C’est dire que nous avons donc pris des mesures avec les différentes composantes des forces de l’ordre. Le port autonome aussi est instruit afin que les produits en exportation puisent vite être embarqués de peur qu’ils ne pourrissent.

Dites-nous la place qu’occupe le karité au sein des produits béninois à l’exportation ?

Le premier produit d’exportation est bien évidemment le coton et le second produit est le cajou. Donc les amandes de karité devraient être le troisième ou quatrième produit à l’exportation. Donc, vous voyez qu’on a des raisons de travailler au renforcement de tout ce qui touche à la promotion du karité.

Un appel aux acteurs impliqués dans la commercialisation de ce produit ?

Nous les appelons au respect des conditions de déroulement de la campagne que nous avons ensemble arrêtées et que le gouvernement a entérinées. Que chacun puisse véritablement jouer sa partition. Vous savez que beaucoup de gens mélangent les noix de karité du Bénin avec celles d’autres pays. Ce qui met à mal le label de notre karité qui est reconnu de bonne qualité. Donc, il faut travailler à ce que l’on ne mélange pas ces produits afin de faire en sorte que les bonnes femmes soient mieux formées.

Propos recueillis par

Emmanuel GBETO

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