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Le triomphe de la vérité

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dans la Perspective d’une rentrée perturbée:Les syndicats de base haussent le ton


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Les doutes subsistent encore quant au sort qui sera celui de la rentrée scolaire prochaine. A moins de dix jours de la date fatidique du 1er Octobre, les syndicats de base haussent le ton, prêts à en découdre avec le gouvernement du président Boni Yayi qui, selon eux, devra démissionner si le Bénin connait une rentrée perturbée.

La rétrocession des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au cours de l’année scolaire précédente et l’ouverture des négociations relatives aux 25% d’augmentation octroyée aux fonctionnaires béninois. Ainsi se présentent, à en croire les syndicalistes, les conditions sine qua non à une rentrée 2012-2013 apaisée au Bénin. Après les confédérations syndicales et le Front d’action des trois ordres de l’enseignement, les syndicats de base tapent du point sur la table.

« Si le gouvernement ne nous donne pas satisfaction, c’est qu’il aurait choisi de montrer son incapacité à gérer le pays », confie Maxime Ahouissoussi, secrétaire général du syndicat national des enseignants pour l’éthique et le développement (Synaeed-Bénin). Pour le syndicaliste béninois, le gouvernement ferait montre ou de mauvaise foi ou d’incapacité non seulement à gérer la situation qui oppose actuellement les enseignants et l’exécutif, mais aussi à conduire les destinées du Bénin.

 Pour Mme Philomène Zountchégbé, institutrice, secrétaire générale du Syndicat national du personnel enseignant et entité de renfort des écoles (Synaperep), syndicat affilié à la Cosi-Bénin, les négociations en sont encore au point mort. Membre du front d’action des trois ordres de l’enseignement dont elle était trésorière général, la secrétaire générale du Synaperep clarifie : « nous sommes prêts à aller en classe mais pas si le gouvernement refuse de nous écouter ».

Pour rendre plus explicite ces propos, Maxime Ahouissoussi, secrétaire général du Syndicat national des enseignants pour l’éthique et le développement (Synaeed-Bénin) affirme :« Nous avons envoyé des lettres à toutes les institutions. Seul le Médiateur de la république, Pr Albert Tévoédjrè, nous a reçu ».

Cette situation est la base du mécontentement des enseignants qui soutiennent qu’ils ont déjà fait preuve de bonne foi en laissant l’année précédente aller à son terme. « C’est au tour du gouvernement béninois de faire preuve de bonne foi. Nous constaterons la décision qu’il aurait prise et nous aviserons », conclut Maxime Ahouissoussi du Synaeed-Bénin.

Nafiou OGOUCHOLA (Coll)

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