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Le triomphe de la vérité

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LA CHRONIQUE DU PRESIDENT:Qui suis-je ?


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Eternelle question existentielle qui empêche les hommes de dormir. Si on aspire au bonheur et à la réussite dans sa vie, il est nécessaire de réfléchir à qui l’on est parce que celui qui sait qui il est et où regarder pour se voir tel qu’il est vraiment construit les fondations d’une confiance en soi inébranlable, nécessaire au bonheur et à la réussite.

Mais comment trouver la réponse à cette question ? Comment savoir qui on est et ce qu’on est ?

• Suis-je ce que je vois dans le regard des autres ? Non. Tout d’abord, ce qu’on CROIT voir dans le regard des autres, c’est ce qu’on y projette : c’est ce qu’on croit être. C’est un reflet de l’image qu’on a de soi, terni par ses doutes, ses craintes et ses complexes. La réponse est à chercher ailleurs.

• Suis-je ce que je vois en me regardant dans un miroir, en m’écoutant parler ? Non. Parce que croire que l’on est ce que l’on montre, revient à dire que ce que l’on ne montre pas n’existe pas, ou nous est étranger. Ca revient à nier toute vie intérieure, toute profondeur. Le narcissique qui mise tout sur son apparence, jusqu’à être fasciné par son image, n’est finalement qu’un névrosé soumis au regard des autres et à leur approbation.

• Suis-je ce qu’on me dit que je suis ? Ca … ça dépend de vous : si vous êtes un mouton, alors oui, vous êtes ce que le troupeau vous dit que vous êtes ; un mouton. Certaines personnes, désespérées par leur désir de trouver leur place, leur besoin de reconnaissance et d’approbation, passent leur vie à essayer de se conformer aux attentes des autres.

Pour faire plaisir, pour ne pas sentir le poids de la pression sociale, qui fait peur et pousse à regarder en soi. Ces personnes, encore une fois, croient être ce que leur renvoie le regard des autres, parce qu’elles ignorent où regarder pour se voir réellement et comprendre qui elles sont réellement – ou alors, parce que ça ne les intéresse pas, et qu’elles veulent simplement une vie peinarde et sans histoires. Pour vous, je ne sais pas, mais pour moi, une vie sans histoires c’est pas la vie.

• Suis-je ce que je veux être ? Non. Si on était ce qu’on veut être, imaginez combien serait Ministre, Député, Président. La réponse est finalement simple. On est ce qu’on OSE être (et dans une certaine mesure, ce qu’on pense être). Sans vouloir faire dans le dramatique, prenez cinq minutes pour réfléchir à ça et à ce qui suit.

• On est ce qu’on ose être. C’est ce que tu oses faire dans ou de ta vie qui définit les contours de celle-ci. Ta personnalité est délimitée par l’image que tu as de toi : ce que tu crois être, ce dont tu es fier en toi, ce dont tu as honte, tes croyances limitantes, tes complexes… Ta personnalité va s’épanouir à l’intérieur de ces limites. … sachant que c’est l’image que tu as de toi et la richesse ou solidité de ta personnalité qui conditionnent ta propension (ta tendance et ta capacité) à prendre des risques et à oser aller de l’avant pour affronter l’inconnu et avancer ou évoluer dans ta vie. En fait, On est ce qu’on ose faire et être, On ose faire et être ce qu’on pense AVOIR LE DROIT et ÊTRE CAPABLE d’oser faire et être.

Celui qui pense qu’il ne vaut rien, ou que tout est compliqué et difficile, aura du mal à développer une personnalité riche et équilibrée, et à vivre une vie passionnante. Une personne qui pense que le monde l’attend, et qu’il lui suffit d’aller chercher ce que la vie a à lui offrir aura une vie bien plus intéressante. Chaque vie se vaut, nous sommes d’accord, mais à choisir, je prends la deuxième.

Une autre façon de se définir est de dire qu’on est la somme de ses expériences et de ses rencontres. Oui, c’est vrai – mais finalement, la somme de ses expériences et rencontres, c’est tout ce qu’on a osé faire et être dans sa vie. Si les seules limites dans la vie à ce qu’on peut accomplir, construire et conquérir, c’est ce qu’on pense avoir le droit et être capable d’oser faire et être (hormis le facteur « difficulté technique ou physique, qui se travaille malgré tout), alors travailler sur ses croyances limitantes et sa perception de soi et du monde ouvre des perspectives quasi illimitées à celui qui veut réussir sa vie. Et là, comme toujours, tout est question de courage intellectuel et de volonté. A vous de voir.

Nietzsche a dit : « Deviens ce que tu es. »

Par Coach Patrick Armand POGNON

Président de l’Association des Coachs d’Afrique

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