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Le triomphe de la vérité

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Moukaram Badarou, ancien secrétaire général du PRD:« Je partage la vision de refondation du Président Boni Yayi »


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L’ancien secrétaire général du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Moukaram Badarou soutient Boni Yayi dans sa gestion du Bénin. C’est ce qu’il a réaffirmé hier dans l’émission dominicale « Zone Franche » de Canal 3.

Positionnement politique. Secrétaire général du Parti du Renouveau démocratique jusqu’à sa démission aux lendemains des élections législatives de 2011, Moukaram Badarou milite désormais au sein de la majorité présidentielle. « Je suis au sein de la mouvance présidentielle au titre de personnalité.

 Les lignes directrices de la Refondation sont les miennes », précise-t-il avant d’annoncer la naissance prochaine d’un mouvement de soutien aux actions du Chef de l’Etat. Pour l’ancien SG du PRD, sa nouvelle posture politique découle de son adhésion à la vision de refondation prônée par le Chef de l’Etat et non d’une promesse de récompense de la part de Boni Yayi. « Il n’y a pas eu de promesse de récompense pour ma démission du PRD. La traîtrise est une mauvaise chose qu’il faut combattre », fait-il observer pour réfuter les soupçons liés à son départ des « Tchoco-Tchoco » et des accusations de traitrise formulées à son encontre.

D’ailleurs, pour l’auteur du livre « Restaurer les repères », sa bonne intégration au sein de la famille politique du Chef de l’Etat témoigne de l’acceptation de sa ligne de conduite qui s’est toujours fondée, selon ses propos, sur l’objectivité.

Quel regard sur le PRD ? « Le PRD représente quelque chose pour moi », a fait observer l’ancien bras droit de Me Adrien Houngbédji avant de se féliciter de la tenue de la 3ème université de vacances de son ex formation politique. Moukaram Badarou constate en outre l’absence de nombreux ténors à cette importante rencontre et exprime sa surprise au sujet de la présence des ministres de l’Agriculture, Sabaï Katè et de l’Economie maritime, Valentin Djènontin Agossou à ces assises. « J’ai quelques questionnements. ça me pose des problèmes », estime-t-il sans y voir –forcément- le signe avant coureur de la prochaine adhésion du PRD à la main tendue de Boni Yayi à la classe politique.

Quelle appréciation du discours de Boni Yayi le 1er août : « Il faut saluer le chef de l’Etat pour avoir eu le courage de dire la vérité », estime Moukaram Badarou qui estime que « ce n’est pas toujours évident de dire la vérité ». En effet, pour lui, la polémique née de cette intervention télévisée du Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la fête nationale, n’a pas sa raison d’être d’autant plus que les propos tenus à cette occasion sont vrais.

Il en est ainsi par exemple, selon lui de la médiocrité de la classe politique évoquée par Boni Yayi. « Depuis 1990, aucun président de parti n’a réussi à se faire élire Président de la République », explique-t-il pour justifier le qualificatif « médiocre » attribué à la classe politique aussi bien par Boni Yayi que lui-même dans son ouvrage « Restaurer les repères ». Il importe dès lors d’œuvrer à favoriser la rationalité politique au Bénin pour inverser cette tendance. Quant à l’appel à l’affrontement entre ses partisans et ceux de l’opposition, il y voit un appel pour un affrontement idéologique et non armé comme supposé au sein de l’opinion publique.

Aussi, pour lui, le discours de Boni Yayi le 1er août dernier a-t-il un mérite : celui de lui avoir permis de parler à son peuple à cœur ouvert. C’est pourquoi, il se démarque des propos du président de « Restaurer l’Espoir » et député FCBE, Candide Azannaï. « Ça me pose un problème d’harmonie, de discipline du groupe. Ailleurs, quand vous finissez de dire tout ça, vous rendez le tablier », estime-t-il.

Quelle appréciation de la santé économique du Bénin sous Yayi ? Pour Moukaram Badarou, le Bénin peut se targuer de jouir d’une santé économique appréciable. Et pour se justifier, il met en avant les satisfécits décernés par le Fonds monétaire international (FMI) au Bénin quand à la qualité de sa gestion budgétaire. Cependant, l’économiste de formation estime qu’en raison de la conjoncture observée au niveau mondial à laquelle le Bénin fait aussi face, les performances peinent à être visibles.

C’est pourquoi, explique-t-il, « un gouvernement doit avoir le courage des reformes ». Mais, prévient-il, « les reformes exigent du temps ». Aussi, invite-il les populations à soutenir les reformes mises en œuvres par Boni Yayi pour mettre le Bénin sur les rails de son développement.

Jean-Claude D. DOSSA

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