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Le triomphe de la vérité

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MAGAZINE:S’engueuler pour mieux s’aimer ?


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Passé sexuel

10 est le nombre parfait de partenaires à afficher

Combien de partenaires avez-vous eus au cours de votre vie sexuelle ? Si cette question peut en faire rougir certaines, des chercheurs ont bravé les tabous pour trouver le chiffre magique.

Récemment, une biographie du chanteur superstar Mike Jagger nous révélait ses quelques 4000 conquêtes. Un constat que beaucoup n’auraient pas accepté d’après le site de rencontres SeekingArrangement. En effet, le site a mené une grande enquête auprès de ses abonnés. L’objectif : déterminer le nombre de partenaires que les gens jugent « acceptables » pour le passé sexuel de leur moitié.

Dix amants. C’est ce qui ressort des témoignages. Ni trop, ni pas assez. 42 % des hommes estiment que c’est un bon chiffre, 42% d’entre eux préféreraient une femme avec moins d’expériences. Seulement 3% sont ouverts à l’idée que leur dulcinée ait connu les joies du sexe avec plus de 30 partenaires…

Mais ce qui ne se dit pas ne peut pas faire de mal. Ainsi, 30% des hommes souhaitent connaître le passé sexuel de leur chérie, quand 70% préfèrent ne rien savoir du tout !

En revanche, les femmes tolèrent plus facilement un nombre élevé de partenaires pour leur homme, elles sont près de 50 % à se satisfaire de plus de 10 partenaires dans son passé sexuel.

« Cela en dit long sur la perception que les hommes ont de la sexualité des femmes » nous dit Nicole, thérapeute, « Il y a toujours cette dissociation entre la femme/épouse qu’on voudrait virginale et la femme/amante qu’on juge et qu’on maltraite. C’est l’éternel conflit entre les figures de la mère et de la putain ». Mais pourquoi est-ce important ? « C’est du domaine de la compétition. En couchant avec une personne, on se mesure à ses autres partenaires.

Les hommes aiment être performants sexuellement, c’est une question d’égo. Plus une femme a eu de partenaires, plus le défi à relever semble grand. Cela peut faire tourner la tête de certains hommes moins confiants, et les faire reculer… Dans ce cas, le problème ce n’est ni la femme, ni son passé, c’est à l’homme de se remettre en question et de réfléchir à ce problème d’égo ».

Selon les chiffres de l’institut Kinsey, le nombre de partenaires s’élève à sept pour les hommes dans la tranche d’âge 30/44 ans, et à quatre pour les femmes du même âge. En France pourtant, en 1989, la moyenne du nombre de partenaires était de 7 partenaires sexuels, homme et femme confondus.
En 2002, cette moyenne était montée à 9, avant de grimper à 12 partenaires en 2010.

 « Les moeurs se libèrent » nous dit la thérapeute « Et puis il ne faut pas oublier le rôle que joue une certaine misère sociale dans la sexualité des gens. La sexualité aujourd’hui n’est pas forcément une sexualité heureuse, elle comble souvent un certain malaise, notamment depuis l’arrivée d’internet et des sites de rencontres ».

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Couple

S’engueuler pour mieux s’aimer ?

«Faites l’amour pas la guerre», nous assène-t-on depuis toujours. Et si la clé d’une union heureuse résultait justement d’une bonne colère ? C’est en tout cas l’hypothèse qu’avancent des chercheurs américains dans une récente étude.

Si vous remettez en cause votre couple à chaque dispute, l’étude présentée récemment au cours du congrès de l’American Psychological Association d’Orlando par des chercheurs de l’Université de Floride va vous faire sérieusement dédramatiser. Les scientifiques affirment en effet qu’une bonne colère ne serait pas néfaste pour un couple, bien au contraire. Selon eux, se mettre en rogne contre son conjoint serait même l’une des clés d’un mariage heureux.

Des résultats qui contrebalancent la tendance actuelle qui favorise la “psychologie positive” axée sur le pardon, l’optimisme et la gentillesse pour permettre de résoudre les problèmes de couple admet James McNulty, le directeur de l’étude. Selon ce dernier, “le malaise passager d’une conversation courroucée mais honnête” est parfois bénéfique pour une relation sérieuse, exprimer sa colère permettrait alors de signaler à l’autre que tel ou tel comportement n’est pas acceptable.

Une théorie que la psychologue Michelle Larivey défend également dans un article tiré du magazine en ligne La lettre du psy. Cette spécialiste déclare en effet que “les querelles sont nécessaires à une vie de couple harmonieuse”, et ce, pour trois raisons. Selon elle, ces disputes sont positives pour le couple puisqu’elles permettent à chacun de resté préoccupé par ses propres besoins ; elles fournissent ainsi l’occasion de procéder à “des ajustements qui bonifient la vie à deux” ; enfin, toutes ces bagarres aident les amoureux à s’assumer ouvertement.

Néanmoins, Michelle Larievy distingue deux types de colère bien distincte : la querelle constructive et la querelle destructrice. Les disputes entrant dans la première catégorie sont utiles et même salutaires pour le couple, car elles cherchent faire comprendre à l’autre que l’on est affecté par son comportement.

Elles n’ont pas pour but de blesser, mais simplement d’exprimer plus ou moins bruyamment son insatisfaction. Les colères faisant partie de la deuxième catégorie sont bien différentes. Il ne s’agit plus en effet de simplement décharger sa propre frustration, mais de le faire en attaquant la vulnérabilité de l’autre, et par conséquent de lui faire du mal.

Par exemple, si sous prétexte que la table n’est pas mise à temps, vous commencez à critiquer ouvertement sa mère, c’est gratuit et blessant. Par contre, si alors que vous rentrez tous les soirs à 21 h, lui glande sur le canapé depuis 18 h sans rien faire, vous pouvez légitimement vous énerver.

En conclusion, rien ne vaut une bonne engueulade, ne serait-ce que pour la réconciliation.

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8 problèmes de couple qui font du bien à votre relation

Chaque mariage a ses hauts et ses bas, des moments qui peuvent parfois faire douter de la compatibilité au sein du couple. Alors que certains comportements sont évidemment toxiques pour l’harmonie, d’autres qui peuvent sembler néfastes de prime abord se révèlent positifs pour la relation…

1/ Fantasmer sur d’autres personnes

« Le fantasme joue un rôle important dans le couple » explique Tatiana Jacob, sexologue, « Il permet de s’ouvrir physiquement et émotionnellement à son partenaire ». Tant que le désir reste dans un coin de l’esprit, quel mal à ça ? Penser à un voisin sexy, à son patron ou au livreur de pizza vous permet de ressentir des émotions intérieures fortes et d’en faire profiter, indirectement, votre conjoint. « Le danger c’est quand le fantasme devient une obsession qui parasite la vraie relation » conclut notre sexologue.

2/ Sortir avec des amis

Les activités à l’extérieur du couple permettent de nourrir l’esprit d’une personne et de l’aider à briser la routine du quotidien. « Je me dispute souvent avec Marco car il sort trop souvent avec ses amis » confie Géraldine. « Il est important de mettre des règles pour que la situation soit bien vécue » explique Tatiana Jacob, « Fixez ensemble une heure pour vous retrouver, échangez autour de la soirée pour ne pas laisser de zones floues qui pourraient créer de l’angoisse ».

3/ Faire valoir ses opinions

Ne pas être d’accord n’est pas le signe que votre couple n’est pas en phase. Cela montre simplement que vous êtes suffisamment en confiance pour faire part de vos opinions et les défendre sans que cela ne remette en cause votre relation. « Ne gardez pas quelque chose sur le cœur » conseille notre sexologue, « Faites valoir vos arguments sereinement, sans attaquer et en respectant l’avis de votre conjoint ».

4/ Dépenser de l’argent

Une fois les factures payées et les impératifs réglés, pourquoi ne pas s’autoriser un peu de plaisir ? Après tout, la vie ce n’est pas que du travail et des obligations. « Quand je vois ce que mon mari dépense pour sa passion, j’en suis malade » confie Agathe, épouse d’un passionné de golf. « Au sein du couple, il est important de se sentir vivre en tant qu’individu. Quelques folies occasionnelles peuvent aider à s’épanouir en tant que personne » nous dit Tatiana Jacob, qui rajoute que « Etre heureux séparément, c’est se donner une meilleure chance de tenir la distance ensemble ». Une passion a du sens, ne la brimez pas !

5/ Le porno

C’est un sujet délicat, mais pas dramatique. Le recours au porno, grâce à la démocratisation des sites pour adultes sur internet, est devenu courant. « Les couples qui le vivent le mieux sont ceux qui sont honnêtes à ce sujet » explique notre sexologue. « Le porno peut devenir un prélude à l’acte sexuel, améliorer la routine d’un couple. Il ne devient problématique que lorsqu’il est utilisé dans le plus grand secret ou pour répondre à un réel manque. Il peut aussi jouer son rôle quand les partenaires sont séparés pendant plusieurs jours… ».

6/ Travailler trop

« Mon mari travaille trop… Des fois j’ai l’impression qu’on vit nos vies en parallèle, sans vraiment passer de temps ensemble » se plaint Mélanie, avant d’ajouter « Mais je sais qu’il fait cela pour nous permettre d’avoir une belle vie, et les enfants ne manquent de rien ». Outre l’aspect négatif, il existe du positif dans cette situation : « Il faut valoriser les qualités : un mari qui travaille beaucoup est un mari déterminé, qui a le sens des responsabilités et qui veille sur l’avenir de sa famille » explique notre sexologue. « Bien sûr, si le travail vient toujours en priorité, cela peut devenir un vrai problème. Il faut savoir aménager des moments pour la famille et le couple » conclut-elle.

7/ Flirter sur internet

Entre Facebook, Twitter et tous les réseaux sociaux qui abondent sur le net, nous multiplions chaque jour les relations amicales ou parfois plus… « Le flirt n’est pas un problème tant qu’il respecte des limites » explique Tatiana Jacob. « Nous avons tous besoin de séduction au quotidien, cela nous aide à être plus épanouis, et à nous sentir bien ». Attention à bien respecter les distances nécessaires cependant : s’enticher d’une personne « virtuelle » est assez facile, mais la vraie vie n’est pas là. Fixez des limites !

8/ Une baisse de libido

Difficile de trouver l’énergie pour faire l’amour quand les journées de travail sont interminables et que la fatigue se fait ressentir. « Moins on fait l’amour, moins on a envie de faire l’amour. C’est un phénomène biologique » explique notre sexologue qui conseille d’aménager des moments liés à la sensualité dans le couple : massages, caresses, discussions coquines sur l’oreiller… La libido n’est pas qu’une question de rapports sexuels mais surtout de complicité.

Rafaële Réal ©

Pampa Presse

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