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L’Union fait la Nation combat désormais la Rrenaissance du Bénin
L’idylle entre l’Union fait la nation (UN) et la Renaissance du Bénin (RB) a laissé place à la guerre. Ce regroupement formé par les partis politiques combattant le régime du président Boni Yayi n’hésite plus à classer les houézèhouè parmi les alliés de ce dernier. Pis, l’Union fait la Nation s’inscrit dorénavant dans la dynamique de « terrasser » la RB lors des prochaines élections communales de 2013.
Le communiqué issu de la précédente université de vacances de l’Union fait la Nation ne laisse aucun doute. La Renaissance du Bénin est clairement associée aux Forces Cauris pour un Bénin Emergent. Chaque fois qu’il s’est agi de dénoncer les actes posés par le président Boni Yayi, l’UN n’a pas manqué de mentionner la complicité des alliés du chef de l’Etat qui, selon lui, ne sont autres que les militants Fcbe/Rb.
En associant le parti présidentiel à leur ancien allié, le bureau politique transitoire, auteur de ce communiqué, a clairement fait la part des choses. La Renaissance du Bénin fait aujourd’hui partie des partis politiques que combat l’Union fait la Nation. Fini alors la lune de miel passée au lendemain du pardon médiatisé du président Adrien Houngbédji. Les faits sont là, plus besoin de tergiverser : l’Union fait la Nation combat la RB.
La chose est d’autant plus évidente qu’Honoré K., géomètre à Cotonou n’y voit qu’une suite logique : « La Rb a pris place dans la constitution du bureau de l’assemblée nationale et est représentée au gouvernement. Je crois que c’est assez pour que l’UN la classe parmi les partis de la mouvance présidentielle ». Bien que ces faits aient pu renseigner les uns et les autres sur la position des houézèhouè, le fait qu’aucune voix autorisée n’ait confirmé ce qui se murmurait, laissait encore planer le doute. « Je me disais qu’ils étaient toujours ensemble.
Mais le dernier communiqué de l’UN a fini de me convaincre », confie pour sa part Axel L., étudiant en fin de formation à l’université d’Abomey-Calavi. Les apparitions du premier adjoint au maire de Cotonou, le président de la Rb, Léhady Soglo, pour soutenir les actions du président Boni Yayi ne laissaient présager rien de bon quant à cette idylle qui, semble-t-il, s’est laissée emporter par les vagues du retentissant K.O. de Mars 2011.
Nafiou OGOUCHOLA (Coll.)
