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Le triomphe de la vérité

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LA CHRONIQUE DU PRESIDENT:Le Combat de la vie


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Le combat de la vie est comparable à une guerre et une guerre est une affaire grave, c’est le terrain de la vie ou de la mort, c’est la voie qui mène à la survie ou à l’anéantissement ; il est suicidaire de ne pas l’étudier. C’est pourquoi il faut la codifier grâce à cinq variables, l’étudier pour comprendre parfaitement la situation.

La première de ces variables est constituée par les valeurs morales, la seconde le ciel, la troisième le terrain, la quatrième est constituée par les qualités humaines et relationnelles, la cinquième la méthode.

Par ses valeurs morales, votre adversaire peut être en accord ou non avec l’opinion publique au point que les autres ne craignent pas de mourir ou de vivre pour lui. Pour gagner la bataille, vous devez étudier les valeurs morales de votre adversaire. Les valeurs morales sont des habitudes considérées par rapport au bien ou au mal dans la conduite de la vie. Ce sont les manières de vivre, les coutumes et usages d’un pays, d’un peuple.

Le ciel, c’est l’ombre et la lumière, le froid et la chaleur, l’alternance des saisons ; votre adversaire bénéficie t-il de vents favorables ? Quand ? Où ? Comment ? Les Indiens se sont plaints à Gandhi du comportement des Chrétiens et à Gandhi de leur dire, voici le secret des Chrétiens, soyez proches d’eux, ils se sentent en confiance et ne prient pas. Si vous les menacez, il se sentent en danger, ils prient et sont donc dangereux. Vous devez connaître les circonstances dans lesquelles votre adversaire est fort.

Le terrain peut être lointain ou proche, difficile ou facile, vaste ou resserré, fatal ou favorable ; vous devez connaître le degré de maîtrise du terrain par votre adversaire. Par exemple, il est vain et suicidaire de s’attaquer à quelqu’un auprès d’une communauté dans laquelle il est le Leader, la référence, etc. Il faut connaitre le terrain favorable à votre adversaire et éviter de l’affronter sur ce terrain.

Quelles sont les qualités humaines et relationnelles de votre adversaire ? Quel est le degré de sagesse, de dignité pour susciter la confiance, de bienveillance, de bravoure, d’autodiscipline et de rigueur de votre adversaire ? Tout ceci est déterminant pour la victoire. Et enfin, quelle est la méthode de votre adversaire, son organisation, comment organise t-il la promotion des autres, la répartition des ressources.

Il n’existe pas de général de guerre qui n’ait pas entendu parler de ces cinq variables, celui qui les comprend remporte la victoire, celui qui ne les comprend pas est vaincu. C’est pourquoi il faut rester le plus près possible de vos adversaires pour les étudier au regard de ces cinq variables, pour comprendre parfaitement la situation.

Si votre adversaire ne maîtrise aucune de ces valeurs, ne faites rien contre lui car seules vos erreurs pourront lui donner la victoire. S’il maîtrise ces cinq valeurs, restez proche de lui, mettez-le en confiance, faites de lui un allié car vous ne pouvez réussir contre quelqu’un qui est honnête, digne, sage, organisé, discipliné et méthodique. En d’autres termes, le combat de la vie se gagne non en combattant mais en développant des stratégies.

La guerre, c’est l’art de la ruse. C’est pourquoi celui qui est capable doit faire croire qu’il est incapable ; celui qui est prêt au combat doit faire croire qu’il ne l’est pas ; celui qui est proche doit faire croire qu’il est loin ; celui qui est loin doit faire croire qu’il est proche.

Lorsque l’ennemi présente un intérêt, il faut l’attirer ; lorsqu’il est en pleine confusion, il faut s’en emparer ; lorsqu’il est groupé, il faut s’en garder ; lorsqu’il est puissant, il faut l’amadouer ; lorsqu’il s’emporte, il faut le troubler ; lorsqu’il est vil, il faut le rendre arrogant. Tout ceci suppose d’être le plus près possible et augmente les chances de victoire du stratège.

Le Leader qui perd sur le terrain, a déjà perdu avant la bataille sur le plan des calculs stratégiques. La stratégie mène à la victoire, le hasard à la défaite. En étudiant tous ces points (les préalables stratégiques) on peut prédire les victoires et défaites.

Par Coach Patrick Armand POGNON

Président de l’Association des Coachs d’Afrique

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