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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec l’Honorable Dah Dèlidji Parfait Houangni, Président d’honneur de la COJAP:« Avec la Compétition du Jeu «Adji» Professionnel, nous allons mettre en place une fédération béninoise de Adji »


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Dah Dèlidji, président d’honneur de la compétition

Elu dans la 23ème circonscription électorale (Djidja, Abomey, Agbangnizoun et Bohicon), le député Dah Dèlidji Parfait Houangni est un passionné du jeu Adji encore appelé Awalé ou domino. En prélude au démarrage de la 5ème édition de la Compétition du Jeu « Adji » Professionnel (COJAP) dont la finale est prévue le 30 septembre prochain à Lokossa dans le département du Mono, le président d’honneur de cette manifestation explique les objectifs visés par l’initiative. L’honorable Dah Dèlidji Houangni évoque également les innovations de la COJAP 2012 et parle de ses ambitions d’œuvrer à la naissance d’une fédération nationale du jeu Adji au Bénin.

L’Evénement Précis: Qu’est-ce qui explique votre engagement et celui du COJAP que vous dirigez aux côtés des jeunes ?

Honorable Dah Dèlidji Parfait Houangni : Ecoutez, mon engagement et celui du COJAP à soutenir les jeunes à travers ce jeu se traduit par le fait que j’ai parcouru toutes les disciplines que nous pratiquons dans ce pays : le football, le basket et autres. Malheureusement, aucune de ces disciplines n’émerge. Vous voyez le triste sort qui est réservé au football béninois qui est le sport roi !

J’ai réfléchi depuis des années étant du domaine de la culture et finalement j’ai compris qu’il faut valoriser cette discipline qu’est le domino. Et depuis cinq ans nous organisons des tournois dans les différents départements. Cette année, c’est le tour de Lokossa dans le département du Mono-Couffo. Un département qui regroupe douze communes. Ces communes vont compétir entre elles. Et le dimanche 30 septembre prochain, ce sera la grande fête.

Quel est l’objectif poursuivi par cette compétition ?

L’objectif visé est de pouvoir porter sur les fonts baptismaux la fédération béninoise de ce jeu « Adji » au Bénin. Vous savez, je le dis et je suis d’autant plus engagé dans la mesure où un pays comme la France dont les compatriotes viennent apprendre le domino chez nous, ont déjà une fédération. Nous sommes en partenariat avec eux, ils nous ont conseillé de nous fédérer pour avoir notre fédération et que, de façon internationale, on puisse déjà commencer par travailler. Voilà autant d’éléments qui font que je suis déterminé à avoir une fédération ici au Bénin pour aller compétir. Je pense qu’à partir de « Adji », le Bénin va davantage émerger.

Après quatre éditions, quel bilan peut-on retenir ?

Un bilan assez positif parce qu’aujourd’hui vous savez, c’est un jeu qui embrasse la masse ; c’est un jeu de masse comme on le dit. Tous les retraités, les jeunes aujourd’hui s’intéressent énormément à la chose. Il faut voir tout le plaisir que les gens éprouvent à participer massivement à la compétition. Moi, je pense que lorsque le politique va s’y mêler avec la volonté et notre détermination à avoir une fédération, je pense que ça va prendre pour le bonheur de notre pays.

Quelle est la particularité de cette année ?

Cette année, vous savez, lorsque l’enfant naît, il grandit. Il devient beaucoup plus beau. Les 1ères éditions ont été un peu fades et actuellement, ça prend d’envergure. En tant que député, élu du peuple, j’ai associé mes partenaires, mes collègues députés, et des sponsors de haut niveau, entre autres, Vitraco, le Dg du Port, M. Joseph Ahanhanzo et autres qui vont me soutenir. Il y a le maire Dakpè Sossou de Lokossa et de grandes personnalités sociopolitiques qui sont invitées à cette grande fête. C’est la preuve que les gens accordent du crédit à ce jeu que nous voulons mettre en place.

Vos attentes vis-à-vis des autorités, particulièrement le ministre des sports ?

L’objectif visé, c’est que le Bénin soit véritablement représenté dans les compétitions internationales dans diverses disciplines. Les disciplines que le Bénin présente, nous sommes conscients qu’il y a des difficultés à percer le monde international. Mais, je pense qu’avec ce que je sais de « Adji », c’est un loisir qui demande assez de calcul et qui est très passionnant pour ceux qui le savent. Nous allons expérimenter le jeu « Adji » pour voir ce que ça va donner. Et je pense que le Bénin va sortir tête haute.

Votre conclusion à cet entretien

Je voudrais remercier les professionnels des médias pour leur soutien à la compétition. Etre en vie, c’est mener une lutte permanente. Tant que nous vivrons donc, nous serons en lutte pour la conquête du bonheur. Et pour conquérir le bonheur, il faut se réveiller de bonne heure. Voilà pourquoi moi je dis, l’homme n’est pas seulement celui qui crée, mais celui dont l’œuvre contribue à fonder une communauté.

 Nous, nous avons le devoir de fonder cette communauté, de développer notre pays à travers nos intelligences, nos savoir-faire, notre savoir imaginer pour le bien-être de notre nation, pour le bien-être de notre pays et donc de nous tous. Voilà pourquoi le COJAP a choisi de valoriser cette culture, ce loisir pour le bien naître de notre pays. Je vous remercie.

Entretien Réalisé par Jean-Claude DOSSA

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