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Le triomphe de la vérité

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Réaction critique d’un député Fcbe face à l’interview télévisée du Président de la République:Le courageux Azannaï rejette les propos de Boni Yayi


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L’honorable Candide Azanaï, président du parti « Restaurer l’Espoir »

Le député de la mouvance présidentielle, Candide Azannaï juge les propos tenus le 1er août dernier par le Chef de l’Etat « mauvais et dangereux » et sa sortie médiatique « malheureuse ». Il l’a fait savoir hier au cours de l’émission « Zone Franche ».

Appréciation de l’entretien télévisé du Chef de l’Etat le 1er août dernier. « L’entretien est mauvais et les propos dangereux ». Ainsi se résument l’appréciation que fait le député élu sous la bannière des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dans la 16ème circonscription électorale.

Pour Candide Azannaï, la sortie de Boni Yayi est condamnable au regard de la gravité des propos tenus par le premier magistrat du Bénin. Il en est ainsi, selon ses propos, en raison de sa référence à ses partisans du Bénin profond à dresser contre ceux de l’opposition, les menaces à l’encontre des journalistes, les accusations contre certains opérateurs économiques…

Ainsi, parce qu’un Chef d’Etat ne doit pas être guidé par la colère dans l’exercice de sa fonction, le président du parti « Restaurer l’Espoir » condamne avec fermeté les propos tenus par le président de la République avant d’estimer que Boni Yayi s’est soustrait aux obligations de sa charge. Dès lors, il importe, à ses yeux, de s’armer de son courage pour se démarquer de ces propos qui nuisent, entre autres, à l’image du Bénin.

Au sujet de la polémique relative au contrat du PVI. L’honorable Candide Azannaï s’étonne des propos de Boni Yayi relatifs à l’existence d’un contrat liant l’Etat à la société Bénin Control de l’homme d’affaires Patrice Talon. Pour lui, le Chef de l’Etat a fait économie de vérité en faisant état de son ignorance de l’existence d’un tel lien juridique d’autant plus que le contrat est expressément évoqué dans le décret dont il est signataire.

Il s’agit, dès lors, d’une « théâtralisation de la République » orchestrée par le Chef de l’Etat. Aussi, Candide Azannaï en est-il convaincu. « Patrice Talon est victime de règlements de compte ». Cela est d’autant plus vrai à ses yeux que la relation entre Boni Yayi et Patrice Talon se fonde sur divers intérêts personnels. Dans ce même sillage, le député FCBE affiche son indignation face au sort réservé aux opérateurs économiques sous le régime de la Refondation.

 « Dans aucun pays au monde, les opérateurs économiques ne sont traités comme ils le sont au Bénin », se désole-t-il avant de faire ressortir les conséquences d’une telle attitude des tenants du pouvoir sur le développement économique du Bénin.

« C’est l’Etat qui doit se préoccuper de l’intérêt général et non les opérateurs économiques qui visent le profit », dira-t-il en substance pour s’inscrire en faux contre les accusations formulées par Boni Yayi contre ces acteurs économiques.

La correction de la Lépi. Candide Azannaï ne croit pas à l’aboutissement du processus de correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Et pour s’en convaincre, il pointe un doigt accusateur sur la composition du groupe de travail mis en place à l’Assemblée nationale pour conduire le processus de correction d’une part, et le refus de permettre à la mission dépêchée par l’Organisation de la Francophonie (OIF) d’accéder aux données de cet outil, d’autre part.

 Or, fait-il observer, la mise en place d’un comité paritaire entre la mouvance et l’opposition permettrait, dans un bref délai, de procéder à la correction de la Lépi en vue de la rendre disponible pour les prochaines élections locales et communales. Car, estime-t-il, la Lépi est disqualifiée -sans correction- pour assurer la transparence et la crédibilité des prochaines joutes électorales.

Jean-Claude D. DOSSA

                                                 Le symbole d’un courage salué

Candide Azannaï refuse de s’inscrire dans la lignée des « béni oui-oui » du régime Yayi. Ainsi, se démarquant des concerts de louanges enregistrés à la suite de l’entretien à polémique du Chef de l’Etat le 1er août dernier, le député FCBE a une nouvelle fois refusé de marchander son franc parler pour épouser « les opinions toutes faites » en livrant la sienne propre dans l’appréciation des propos de Boni Yayi.

Ce courage a d’ailleurs tôt fait se susciter une vague de sympathie au sein de l’opinion publique à l’égard du président de « Restaurer l’Espoir » dont le franc-parler constitue un trait de caractère singulier au sein de la classe politique béninoise. Sur les réseaux sociaux, la côte de popularité de l’homme a monté d’un cran.

Et pour cause, la plupart de ceux qui ont réagi aux propos de l’honorable n’ont pas caché leur admiration pour l’homme. Le seul mot qui revient dans toutes les réactions, c’est du « courage », une manière pour les uns et les autres d’inviter Candide Azannaï à poursuivre cette autre façon de soutenir le chef de l’Etat.

Somme toute, pour nombre d’observateurs, Candide Azannaï constitue un exemple de bravoure remarquable susceptible d’inspirer nombre d’acteurs politiques que la quête d’intérêts personnels conduit à un suivisme aveugle voire à des compromissions au détriment de l’épanouissement de leurs communautés.

Wandji A.

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