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L’honorable Patrice Tossè a rendu officiel, samedi à Akpakpa, son parti politique. Dénommé « Union pour le développement républicain (UDR) », cette nouvelle formation politique a connu le soutien d’autres partis et alliances de partis.
L’Union pour le développement républicain (UDR) a choisi la Maison du peuple de l’ex-Cotonou II à Akpakpa pour sa première sortie officielle. En venant défendre la cause les populations béninoises en général et celles du Littoral en particulier, le conseiller municipal anciennement membre du Frap a reçu l’adhésion de plus de 800 militants, hommes, femmes et jeunes, venus des coins et recoins de Cotonou.
Elle a été créée depuis le 18 février 2012, cette formation politique régie par la Loi 2001-21 du 21 février 2003 portant charte des partis politiques en République du Bénin. A l’entame de la cérémonie de samedi, le président du comité d’organisation, Nicolas Zanmènou a présenté à l’assemblée les objectifs du parti.
En effet l’UDR vise à réfléchir sur les grandes questions relatives à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Bénin et proposer des approches de solutions idoines. Le parti du conseiller municipal de Cotonou se veut un creuset faisant prendre conscience à tous les laissés pour compte, à ceux qui se sentent exclus, bref à tous les marginalisés de leur état de sujet piétinés et asservis.
Il ambitionne également conquérir le suffrage universel dans le respect des valeurs de la République et des principes fondamentaux consacrés par la constitution.
Un bal de soutiens aux idéaux de l’UDR
Au nouveau creuset, plusieurs partis et mouvements ont manifesté leur soutien. On peut citer, entre autres, le Frap, représenté par le conseiller municipal Nahum, le « Parti républicain » de Maxime Houédjissin, le parti « Restaurer l’espoir » de l’Honorable Candide Azannaï, le Parti national, « le Consensus » (PNC) et le Parti pour la Rénovation sociale (PRS).
Mais, bien avant les porte-parole de ces formations politiques, le représentant des jeunes, Georges Gnonlonfoun a salué tout comme celui des femmes, Rolande Affokpé, cette naissance. Leur souhait est de voir ce parti qui se veut le porte voix des jeunes et des femmes, prioriser les actions de la jeunesse et les intérêts des populations de Cotonou. Si pour les jeunes, l’UDR n’est pas un parti politique de plus, le parti « Restaurer l’Espoir » de l’Honorable Azannaï reconnaîtra que l’UDR a un avenir élogieux devant lui.
C’est à ce titre que le parti national, « le Consensus », le Parti Républicain de Maxime Houédjissi et le Parti pour la rénovation sociale (PRS) de l’Honorable Isidore Gnonlonfoun ont martelé leur détermination à accompagner les idéaux du parti de Patrice Tossè.
Tout comme les partis et alliances de partis amis, le conseiller technique du Chef de l’Etat, l’ancien ministre Alexandre Hountondji a rassuré les membres de l’UDR de son soutien et de celui de l’Alliance convergence cauris, qu’il représente d’ailleurs. Selon lui, depuis plus de 30 ans, la gestion de la ville de Cotonou ne rassure pas.
C’est pourquoi il affirme que plusieurs chantiers restent ouverts. « L’UDR sera un très grand parti de ce pays. Il réussira là où nous avons tous échoué », a-t-il souhaité au nom de l’Alliance convergence cauris. Pour sa part, l’Honorable Patrice Tossè confirmera certaines déclarations.
A entendre cet homme politique pétri d’expériences, l’UDR est une nouvelle entité politique du fait qu’elle contient des hommes et femmes intègres et laborieux qui ont conduit l’actuel Chef de l’Etat au pouvoir. Il entend soutenir le président de la République dans la concrétisation de sa vision de développement.
Emmanuel GBETO
