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Le triomphe de la vérité

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La chronique du président: Rien n’est ni noir, ni blanc et partir, c’est aussi diriger !


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Mes chers amis lecteurs, c’est pour moi un plaisir de parcourir avec vous les principes de leadership de notre mentor à tous, le Président Nelson MANDELA. Nous abordons aujourd’hui les deux derniers principes à nous proposés.

Pour faire simple, rien n’est ni noir, ni blanc voudrait simplement dire que la vérité absolue, la certitude, ne sont pas leadership. Un bon Leader sait qu’il faut toujours relativiser. Partir dans le leadership de MANDELA, c’est accepter quand il le faut de laisser les autres avoir raison.

Pour relever les défis de relativiser et de laisser les autres avoir raison, il nous faut accepter que nos points de vue sur la vie et les différents évènements qui s’y déroulent ne soient pas toujours les meilleures et/ou les seules. Heureusement qu’il existe une vertu qui nous permet de transcender nos particularités pour véritablement agir et obtenir des résultats positifs ensemble. Il s’agit bien de la Tolérance.

Dans son sens le plus général, la tolérance, du latin tolerare (supporter), désigne la capacité à accepter ce que l’on désapprouve, c’est-à-dire ce que l’on devrait normalement refuser.

Au sens moral, la tolérance est la vertu qui porte à accepter ce que l’on n’accepterait pas spontanément. Par exemple lorsque cela va à l’encontre de ses propres convictions. C’est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l’intolérance qu’envers l’intolérable.

Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s’exercer complètement, un devoir de tolérance. Selon John Locke, la tolérance signifie « cesser de combattre ce qu’on ne peut changer ». Selon certains moralistes, la notion de tolérance est associée à la notion absolue de bien et de mal. La tolérance s’exerce lorsqu’on reconnaît qu’une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand.

La tolérance peut alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel. Cette abstention n’est pas motivée par une relativisation des notions de bien et de mal, mais au contraire par la pleine conscience d’un mal qui ne peut pas être combattu sans produire un autre mal plus grave encore.

Utiliser abusivement les véhicules de l’Etat est une mauvaise chose. Seulement, humilier un Leader en lui retirer son véhicule soi-disant de service pendant le week-end est tout aussi une mauvaise chose.

Oui la Tolérance, cette attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi même. Avec la Tolérance nous accordons aux autres la liberté de penser et d’agir autrement que nous. Avec la Tolérance nous acceptons que les autres également, sont capables du meilleur. Avec la Tolérance nous respectons la liberté de l’autre en matière d’opinions (philosophiques, politiques etc.), de religions et autres… Avec la Tolérance nous arrivons à nous accrocher en ce qu’il y a de positif en chacun des autres.

Avec la Tolérance nous arrivons, même si un proche nous glisse une peau de banane, à nous relever et continuer notre chemin sans lui en garder dent. Avec la Tolérance nous arrivons à nous rendre meilleurs.

L’occasion nous est donc, chaque fois offerte d’accorder une grande place à la Tolérance dans notre vie. Car nous pouvons continuer de puiser dans nos différences pour ensemble contribuer à rendre meilleures nos communautés.

Ainsi le monde de paix, d’harmonie, le nouvel ordre économique dont nous rêvons et pour lequel nous nous sommes engagés sera réalité et nous n’aurions pas vécu inutilement.

Mais plus que tolérer, le 8ème principe du Leadership de Nelson MANDELA nous invite simplement à pouvoir écouter les autres et leur donner raison quand il le faut.

Lors d’un séminaire, une participante nous raconte qu’elle aime son fiancé car il la laisse toujours avoir raison. Certains diront qu’il est bête, mais c’est simplement un bon Leader. En effet, à quoi cela servirait d’avoir raison sur un sujet qui n’en vaut pas la peine au risque de contrarier sa femme et ne pas pouvoir bien manger ou lui faire l’amour. Laissons l’autre avoir raison si cela nous permet d’obtenir de lui le meilleur.

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu’elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner car elle est fatiguée de se battre tout le temps. Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l’amène à la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir. Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus. Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot.

Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol, sort les oeufs et les place dans un bol. Puis elle verse le café dans une carafe. Se tournant vers sa fille, elle dit : «Dis moi, que vois-tu ? Des carottes, des oeufs et du café» répond sa fille.

La femme l’amène plus près et lui demanda de toucher les carottes. La fille les touche et note qu’elles sont molles et souples. La mère lui demande alors de prendre un oeuf et de le briser. La fille enlève la coquille d’un oeuf et observe qu’il est cuit dur. Finalement, la mère lui demande de goûter au café. La fille sourit quand elle goûte son arôme riche. La fille demande alors : «Qu’est-ce que ça veut dire maman ?»

Sa mère lui explique que chaque objet a fait face à la même eau bouillante mais que chacun a réagit différemment : la carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible. L’oeuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur. Les grains de café moulus ont réagi de façon unique. Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau.

«Lequel es-tu ? demande la mère à sa fille. Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu ? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café ?»

Face à la chronique du jour, je voudrais me permettre de dire que les carottes sont comme ceux qui font le malin mais manque totalement de confiance en eux-mêmes. Ils sont prêts à parler en l’absence du patron mais jamais en sa présence. Les oeufs, c’est généralement la femme qui, douce pendant longtemps peut traiter son mari de moins que rien lorsqu’elle est fâchée.

Le grain de café est le Leader car il a d’abord accepté de fondre sous l’effet de l’eau bouillante et ainsi pouvoir imposer son arôme, sa couleur. Il n’a pas eu peur d’être traité de faible en fondant, il a fait ce qu’il faut pour obtenir ce qui est utile. Choisissons donc une vie de Tolérance, de Paix, de beaucoup d’Amour, et d’Humilité. Restons donc «Engagés pour être meilleurs».

Par Coach Patrick Armand POGNON

Président de l’Association des Coachs d’Afrique

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