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Jour de gloire mercredi dernier pour le Constitutionnaliste béninois, principal acteur de la rédaction de la loi fondamentale du Bénin, Maurice Ahanhanzo-Glèlè. Venus, entre autres, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Bénin, ils sont une centaine de spécialistes du droit public à rendre hommage au Professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè. C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Colloque international de Cotonou prévu pour se tenir du 8 au 10 août au Palais des Congrès.
Tout a d’abord commencé quand l’homme a fait son entrée dans la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. En signe de respect et d’honneur, toute l’assistance se lève pour l’accueillir avec son épouse. A pas de prince, l’heureux du jour s’installe en face de ses invités que sont, entre autres, des universitaires, des autorités politico-administratives comme le Premier ministre, Pascal Irénée Koupaki, le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago, Me Robert Dossou, le président de la Cour Constitutionnelle du Bénin, Ousmane Batoko, président de la Cour suprême du Bénin, Professeur Théodore Holo, président de la Haute Cour de Justice ainsi que plusieurs personnalités.
Après son installation, le bal des allocutions a commencé. C’est l’organisateur en chef de la cérémonie, Professeur Joël Aïvo, président de l’Association Béninoise du Droit Constitutionnel (ABCD), structure initiatrice du Colloque qui s’est adressé en premier à l’assistance. Après avoir exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires financiers et scientifiques de l’événement, Joël Aïvo a situé l’assistance sur les réelles motivations de cet hommage.
Il s’agit, selon ses dires, de reconnaître les mérites du Professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè pour la qualité de ses œuvres, notamment la Constitution du 11 décembre 1990 qui non seulement a battu tous les records, mais a fait bonne recette tant dans la sous-région qu’à l’échelle du continent africain. C’est un justificatif qu’approuve le Professeur Francis Wodié, président du Conseil Constitutionnel de la Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs lui que la communauté universitaire a mandaté pour rendre en son nom, les honneurs à l’heureux du jour.
Tout en rappelant à l’assistance qu’il est utile d’honorer un homme de son vivant qu’à titre posthume, Francis Wodié a revisité le passé et les nombreuses œuvres du Professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè. Un passé empreint d’actes évocateurs qui nécessitent aux dires du Professeur Wodié, des honneurs bien mérités. A sa suite, le professeur Ibrahim Fall et Me Robert Dossou ont dit, eux aussi, tout le bien qu’ils connaissent de l’homme et des complicités qu’ils ont pu avoir avec lui.
Touché par cette pluie d’éloges, le Professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè a remercié les uns et les autres pour ce qu’il appelle un acte de reconnaissance à ses œuvres. C’est après ceci qu’il a invité toute la jeunesse béninoise à cultiver le travail bien fait quoiqu’ils fassent dans la vie. « Sois toujours le meilleur dans ce que tu fais. C’est ce principe de Martin Luther King qui m’a toujours guidé », a-t-il recommandé.
Donatien GBAGUIDI
Bonjour, je cherche des information au sujet du droit public, car j’ai lu ce site http://www.sebastien-palmier-avocat.com hier mais le site n’a pas assez renseigné qu’il explique ce qu’il sait faire mais pas les compétances d’ un avocat du droit public en général. Apres je peux me tromper 🙂
Par exemple est ce que le droit administratif est un domaine du droit public ou c’est un élément indépandant ? Car je trouve que ce domaine est tres flou pour ma part.
Merci beaucoup