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Le triomphe de la vérité

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Dossier: Abomey-calavi: La poudrière du lotissement


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Intervention du maire Patrice Houssouguèdè sur les travaux de lotissement à Calavi

Les cas Godomey, cité la victoire et Gbb évoqués, les non-dits suscites des interrogations

Le maire Patrice Hounsou-Guèdè d’Abomey Calavi

Le maire de la commune d’Abomey Calavi, le Colonel Patrice Hounsou-guèdè est intervenu sur l’émission Oxo de Canal 3 Bénin de ce dimanche. Pour l’autorité communale, il était question de faire la lumière sur certains dossiers qui font l’actualité dans sa commune. Il s’agit du dossier de lotissement, l’affaire Gbb et le pavage du tronçon IITA carrefour-Tankpè.

En réalité, le problème de lotissement dans la commune d’Abomey Calavi est un sujet tabou. Tous les arrondissements et quartiers de la commune sont presque concernés. Sur interpellation des animateurs de l’émission Oxo de Canal 3 Bénin le maire est allé dire sa part de vérité. Selon Patrice Comlan Hounsou-Guèdè, seule le quartier cité la victoire a encore de problème puisqu’ il s’est poser en premier lieu le problème du géomètre habileté à exécuté les travaux.

Après cela, les intérêts personnels ont prix du pas sur la situation au point où chacun pense que les travaux sont dirigés contre lui. Pour les cas évoqués par le maire, si ce n’est pas une parcelle plusieurs fois vendue par la même personne, c’est qu’elle est déjà construite et que l’intéressé à peur de voire sa maison cassé. Ainsi expliqué, le maire à rassurer ses administrés de ce que le consensus est trouvé et que tout va pour le mieux.

 S’agissant de Godomey, c’est la tranche « C » qui est concerné et le maire à expliqué que le gouvernement avait ordonné la suspension des travaux depuis sept ans compte tenu des problèmes que soulevait le lotissement. Les dits travaux ont démarré depuis un certains temps pour le bonheur des populations à t’il ajouté. En ce qui concerne l’affaire GBB qui semble très confuse selon certaines personnes, le maire à fait le point de la situation.

A l’entendre, il s’agit d’un espace de 90 hectare à aménagé dont 20 a été confié à une première entreprise et le reste divisé en deux tranche pour les entreprises Gbb et Békas Sarl. Selon lui, les deux dernière tranches ont été hypothéqué pour un près de trois milliard sans que les travaux ne soient allés à terme. Le conseil communale qui a entre temps signé un contrat avec les entreprises a constaté que ces derniers n’honorait plus leur engagement mais plutôt vendaient les parcelles comme bon leur semble.

C’est ainsi que le premier conseil communal dirigé par le maire Léamidi de Dravo a décidé de vendre également les parcelles au risque de tout perdre dans cet affaire. C’est ce qui a alors amené la situation actuelle où des parcelles sont vendues plusieurs fois et le prêt fait par les entreprises est resté insolvable.

Le consensus est également trouvé selon le maire et les populations peuvent rester tranquilles. Pour ce qui est de la voie pavé qui quitte le carrefour IITA pour Tankpè, le maire à également fait le point de l’évolution des travaux depuis sept ans également et rassure les populations de ce que les travaux iront à terme dans les mois à venir.

En définitive, une bonne partie des inquiétudes de la population a été dissipé par l’autorité communale mais les incertitudes demeures d’autant plus que le cas de lotissement du quartier Djadjo n’a pas été évoqué, ni comment les comités de lotissement sont formé et les conditions actuelles pour lotir une parcelle. Autant de préoccupation qui vont certainement faire revenir le maire une autre fois sur l’émission.

Yannick SOMALON (Coll.)

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Pour avoir été escroqué dans une affaire domaniale en 2000

Le maire Hounsou-Guèdè bloque le lotissement de Kansounkpa

Un problème domanial crée la zizanie au sein des populations d’Abomey-Calavi. Suite à une escroquerie dont la première autorité communale a été objet dans les années 2000, elle a pris sa revanche et empêché le lotissement de Kansounkpa dans l’arrondissement d’Abomey-Calavi. Par voie d’huissier en date du 31 octobre 2011, Patrice Hounsou-Guèdè a interdit toute mutation de nom et toute délivrance de titres fonciers pour les parcelles situées à Attadjè, Abamè et Kansounkpa.

 Mais par ce geste, le maire pénalise les populations et met en péril le lotissement de cette localité. Selon nos sources, le domaine au cœur du litige appartient à la famille Akléké, selon l’état des lieux réalisé par l’Institut Géographique National (IGN) depuis 2001. Le terrain sera à nouveau revendu à un acquéreur de parcelle le 14 mars 2011. La convention de vente y afférente a été signée par le maire en personne.

 Paradoxe, c’est la même parcelle qu’il s’attribue maintenant alors qu’il en a autorisé la vente. Toutes nos démarches pour rencontrer la première autorité de la commune ont été vaines, malgré notre insistance. Tout compte fait, Patrice Hounsou-Guèdè est personnellement en proie à des problèmes domaniaux qui ont pris une allure vertigineuse dans sa ville.

Wandji A.

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Dossier de lotissement dans la commune d’Abomey Calavi

Les populations impuissantes n’attendent que les décisions de justice

Nous sommes au quartier Aïdégnon, situé à moins de quatre kilomètres de Calavi Kpota. Adjanda Timothée est propriétaire terrien, il nous confie : « J’ai acheté ici au même titre que ceux qui ont été cassés là-bas. Il paraît que la voie passe par leur maison et sans être informé, ils ont été cassés un matin. On ne peut pas se lever un matin et casser des maisons sans motif, c’est le tribunal qui va en découdre » Cela se passait il y a à peine quatre mois mais une autre sinistrée n’a pas perdu espoir : « Ils ont gongonné pour nous informer de l’ouverture de la voie et demandé à ceux qui ont leur maison sur la voie de casser.

Je suis allé voir le chef quartier pour l’informer de ce que mon mari est en voyage mais c’était trop tard car en un espace de huit jours, ils sont venus nous casser. Selon le plan de recasement de notre parcelle, la voie quitte ce manguier pour là-bas. Donc si c’est ce plan qui est suivi, ma clôture peut être cassée mais pas ma maison tout entière comme vous le voyez. » Ainsi, en passant par le quartier Aïtchédji à Tokan ou Djadjo, Houèto et Tankpè, ce des plaintes à n’en point finir.

 Mais le problème c’est autre. « Ça fait pitié ce qui se passe. Ce n’est pas parce que ma maison n’a pas été touchée que je vais me taire, nous confie Michel Ahohoukpanzon, un habitant du quartier Djadjo. « Dans cette zone, dit-il, nous avions été recasés depuis des années par le cabinet du géomètre Djinadou. Il y a moins de deux ans un certain Kokossou est venu mettant en cause tout ce que l’autre avait fait. Voyez vous-même, ces gens qui sont en bambou, ils étaient dans une habitation bien construite.

Mais tout a été cassé sous prétexte que la parcelle doit être recasée et les gens se sont retrouvés sans abri. C’est pareils de l’autre côté de la voie ». Un peu plus loin en effet, c’est un mur qui attire l’attention. On peut lire « domaine marché Djadjo : voir C A » sur le mur et derrière, c’est une maison qui est implantée. De ces exemples, on en a rencontré beaucoup mais le pire est que les autorités communales n’ont jamais le temps pour nous expliquer la situation.

 Pour beaucoup d’habitants, le lotissement à Calavi a créé plus de victimes qu’il n’en devait parce que les cabinets sont multiples et travaillent sur le même espace. De plus, les membres du comité central de lotissement sont inconnus des populations qui n’ont de recours que la justice. Lors de nos enquêtes, nous sommes tombés sur un acquéreur de parcelle dont nous préservons l’anonymat. Il attendait les membres du comité central de lotissement car il a acheté sa parcelle auprès d’un membre dudit comité que la mairie a certifié.

Mais à sa grande surprise, il se rend compte un jour qu’il ne peut pas construire parce que la même parcelle est achetée par deux autres personnes qui se sont confiées finalement à la justice. « Même avec les organes en charge du lotissement, la confiance n’y est plus », confie-t-il. Tout cela arrive parce que Calavi demeure une cité dortoir où bon nombre de Béninois rêvent d’habiter compte tenu de sa proximité avec Cotonou. La commune est relativement épargnée par la pollution qui touche la grande métropole cotonoise. Mais le prix à payer pour réaliser ce rêve est très lourd.

Yannick SOMALON (Coll.)

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Entretien avec Bruno SodoliSodéhou, président du sous comité de lotissement du quartier Djadjo, arrondissement de Calavi

« Il y a des conflits entre cabinets de géomètres »

Bruno Sodoli Sodéhou, président du sous comité de lotissement du quartier Djadjo, arrondissement de Calavi

Président du sous comité de lotissement à Djadjo dans la commune d’Abomey Calavi, Bruno SodoliSodéhou s’insurge contre la gestion du lotissement par les autorités communales de Calavi. Parti de la genèse du lotissement de la cité dortoir, Bruno SodoliSodéhou étale le conflit qui existe entre les cabinets de géomètreDjinadou et Kokossou avant de faire part de la gestion du lotissement dans son quartier en plein cœur de l’arrondissement de Calavi.

L’Événement Précis : Vous avez comme votre entourage crié votre ras-le bol sur ce que vous vivez ici à Djadjo. Nous avons vu des casses de maison partout et des voies retracées à plusieurs reprises. Dites-nous en réalité de quoi s’agit- il ?

Bruno SodoliSodéhou : Tout a commencé le 10 décembre 1979 où le cabinet Djinadou par contrat n° 02 /1157/PR/SAD à signé un contrat avec la sous-préfecture d’Abomey Calavi pour le lotissement de plus de 1670 hectare, c’est-à-dire,Abomey Calavi et environs comme le stipule si bien le contrat. Ce contrat a été signé par Mr Sanoukpa A. Touré, le chef de district d’Abomey Calavid’alors.

 L’espace à lotir a été divisé par secteur. Donc vous verrez sur la carte le secteur n°2 par exemple qui quitte Mme Ananou (vers le pont de Houédonou) jusqu’à l’université. Chaque secteur est divisé en zones,d’où nous sommes ici à Djadjodans la zone 4, selon le plan Djinadou. Pour des raisons que j’ignore, 09 autres cabinets de géomètres ont été recrutés par la suite pour le lotissement de la même zone. Pour ce que je sais du contrat de Djinadou, il s’agit de 1670 ha c’est-à-dire Calavi et ses environs.

 Alors, le dossier à un moment donné est allé devant la justice parce qu’il s’agit làd’usurpation d’espace. Le général Mathieu Kérékouétait aux affaires et avait effectué un voyage en Afrique de l’Est. Et c’est en son absence qu’un conseil des ministres a dit qu’ils ont retiré le contrat du cabinet Djinadou. Les échos ont commencé par se faire entendre et je me rappelle avoir participé à une réunion avec le président Kérékou qui demandait au sous préfet si le contrat de Djinadou a été retiré, si lui sous préfet peut donner le décret d’applicationde ce retrait.

C’était un lobbying des cadres et ministresd’alors qui ne peuvent signer le décret d’application. Je vous avoue qu’il n’y a pas de ministre sous le Général qui n’ait pas de parcelle à Calavi.Je n’en connais pas. Le cabinet Djinadou avait démarré ses travaux mais rencontrait d’autres géomètres sur l’espace à lui confié par l’arrêté.

 Des réclamations et des plaintes ont été soulevées et les autorités elles-mêmes ne s’entendaient plus dans cette affaire.Alors, dans cet imbroglio, le dossier est allé devant les tribunaux avec assignation des 09 cabinets de géomètres que je viens de citer et qui sont notifiés dans le dossier envoyé au tribunal. Le tribunal de première instance de Cotonou a eu ce privilège en 2002 de statuer sur ce dossier.

Par décision du tribunal, 3ème Chambre Civil, décision 0057/ 3ème C du 09 août 2002, rôle général n°242/ par Monsieur TadjouDjinadou représenté par maître victoire AgbanlinElicha contre la sous préfecture d’Abomey Calavi représenté par le préfet et autres, représentés par Maître Arthur Ballet (bâtonnier actuel). Alors, dans la décision que vous avez dans le document, je voudrais mettre l’accent sur ce qui est important.

C’est que la décision ordonne l’arrêt de tous travaux de lotissement dans la zone de la sous préfecture d’Abomey Calavisous astreinte comminatoire de 500.000F (cinq cent mille F) Cfa afin de déterminer le taux d’exécution des travaux de lotissement réalisés par le cabinet Djinadou.

 Ainsi, un expert a été recruté sur fonds propres du district de Calavi et cet expert devrait travailler pour une durée de trois mois à compter de la date de la décision. La décision est claire et situe les responsabilités. Ils sont allés en appel et à la cassation, mais la justice est restée sur sa décision telle que vous pouvez le constater dans le document.

Nous avons entendu parler d’un autre cabinet de géomètre,le cabinet Kokossou. Qu’en savez-vous ?

A ce niveau, les problèmes démarrent par le contrat lui-même. Vous verrez le chiffre 04 en lieu et place de 03 en ce qui concerne la zone à lotir. Ce qui veut dire que Kokossou a eu la zone 03 mais l’a modifié pour venir travailler dans la zone 04. Sauf erreur de ma part, c’est un contrat qui est faux. Mieux, Djinadou avait travaillé dans la zone 04, les propriétaires connaissent leur numéro, les domaines publics ont été mis de côté, et il a précisé dans le temps que comme le logement dure, chacun peut construire.

Certes, au moment des recasements, on verra avec le géomètre comment faire pour ne pas casser les maisons n’importe comment. Alors, on était là quand Kokossou est venu, il casse les gens, il enlève les bornes de Djinadou et met ses bornes. Il faut signaler que Djnadou avait fait une réduction de 30% mais Kokossou lui vient avec une réduction de 33% sur la parcelle. Ce qui est malheureux est que Kokossou applique les 33% sur les 70% restant de ce que Djinadou a laissé.

Ce qui veut dire que Djinadou a prélevé 30% et Kokossou lui vient prélève 33% des 70% restant ce qui a fait que des gens ce sont retrouvé à 25/14 alors qu’ils avaient au départ 25/20. Ce qui revient à 20/12, 20/11 et ces espaces prélevés sontvendus au fur et à mesure qu’ils le font. Ça je le dis et je peux le prouver. Des gens ont le titre foncier et pourtant on casse leur mur sans motif et ces dossierssont pleins devant la justice. Nous allons voir comment le procureur va statuer sur cette situation.

Quelle est alors la situation de Djadjo

Moi, ils sont allés me voir pour dire que ma maison est trop grande qu’il faut la réduire. Ils viennent chez vous quelque soit le titre que vous avez pour votre parcelle, ils vous cassent sous prétexte qu’il y a des sinistrés à recaser. Autre chose, c’est que Djinadou avait tracé des voies de 10 m en ordonnant aux gens de construire.

 Kokossou est venu et a tracé des voies de 20m et a commencé par casser les gens n’importe comment. Maintenant le budget est fini et on a arrêté. En réalité, la mairie n’a pas de budget pour ces travaux et il a créé un comité de lotissement fantoche dont les membres sont inconnus. Alors que pour ce comité, c’est les populations qui doivent normalement les former et s’entendre avec le cabinet reconnu.

Il y a alors un comité formé par les populations mais le maire a préféré former son propre comité pour lequel il nomme le chef quartier de Djadjo et à la place de ce dernier, il nomme un conducteur de Zém pour être le chef quartier par intérim. Le comble est qu’on n’en parle pas parce qu’on nous traite de « Djonon », étranger qui n’est pas originaire de Calavi donc n’a pas droit à la parole quand il s’agit des terres.

Quelles sont alors les dispositions prises par le sous-comité de Djadjo dont vous êtes le président ?

Nous avons écritplusieurs fois au maire, au préfet, et entre temps à Edgard Alia qui a géré une partie de ce dossier autrement. Alors ministre de l’intérieur, il avait voté 750 millions pour les dédommagements après lotissement à Calavi. On ne sait pas où est passé cette somme d’argent et nous ne pouvons rien dire parce qu’on attend qu’on manifeste pour nous mettre la main dessus. Nous faisons confiance en la justice parce que pour la plupart des cas de bradage et autre, la justice est saisie, donc nous espérons le verdict final sur chaque dossier.

Pour conclure

Je crois que la situation est grave à Calavi quand on parle de lotissement. A voir la situation, on peut affirmer que c’est la mairie qui crée le conflit entre cabinets de géomètres et gère le lotissement de Calavi à son aise. Le pire, c’est le manque de respect pour les décisions de justice. Ça je le dis et je le répète, il y a non respect de décision de justice.

 Il revient au tribunal de Calavi, de Cotonou età la Cour suprême de trancher ce problème. Le conseil municipal n’est pas au-dessus de la loi ni le conseil des ministres qui ne surpasse pas une décision de justice. Je vous donne un exemple de la mauvaise gestion du lotissement à Calavi. La voie qui quitte Kpota pour Djadjo est une voie de 15m de large. Après le carrefour séminaire qui est devant là donc à 300m de chez moi, la voie est réduite à 10m de largeur puisque j’ai refusé qu’on casse ma maison, puisque j’ai été loti par le cabinet Djinadou et sur le plan de lotissement de ce cabinet, la voie ne touche pas ma maison.

 Je n’accepte pas la magouille surtout qu’on vous casse sans dédommagement même si vous avez construit un étage. J’ai dit, si on me casse, dans 20ans mes enfants seront dédommagés. Il y a une place réservée pour un collège à Djadjo, l’espace est bradé, une école primaire, c’est vendu,même l’espace réservé au marchéDjadjo sur le plan du cabinet Djinadou a été morcelé et vendu.

 Un beau matin, le Chef d’arrondissement descend sur un carrefour, cible une zone d’habitation et met : « espace réservé au marché, voir CA » alors que les gens ont été lotis normalement et ont construit pour la plupart. Que vont devenir ces personnes là ? C’est bien dommage. La justice est là pour la suite.

Entretien réalisé par

Yannick SOMALON

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1 thoughts on “Dossier: Abomey-calavi: La poudrière du lotissement

  1. Houédénou

    moi je veux commenter sur le sujet concernant l’Intervention du maire Patrice Houssouguèdè sur les travaux de lotissement à Calavi.

    Monsieur le Maire a parlé sur la chaine de télévision CANAL 3 des intérêts personnels qui auraient pris du pas sur la situation au point où chacun pense que les travaux sont dirigés contre lui. Non moi je suis désolé; il faut que notre maire nous dise les choses telles qu’elles sont. Le Maire pense -t-il que nous les populations ne sommes pas au courant des évènements. C’est bien lui, en tant qu’autorité qui place les intérêts personnels au dessus de la souffrance de ses administrés. Notre Maire oublie que lui même pouvait être à la place de n’importe quelle population. Eux ils ont la chance de nous diriger mais pourquoi il faut toujours qu’ils en abusent. Ce n’est pas “catholique” cela. Il y a déjà un cabinet qui a eu les autorisations d’exécuter les travaux de lotissement de la CITE LA VICTOIRE d’Abomey-Calavi. Pourquoi remettre les mêmes travaux à un autre cabinet si ce ne sont pas des intérêts personnels que l’on préserve. Le maire fait du copinage et il veut que nous pensons quoi de lui. Si il s’avérait que le cabinet BANKOLE ne fait pas les travaux en tant que Maire ils peuvent ensemble trouver la solution et corriger ce qui ne va pas. Si par hasard Monsieur BANKOLE était son camarade et qu’il avait mal fait comme on le prétend, ne peut il pas l’aider? le problème est ailleurs. Il faut que nos autorités commencent par nous dire la vérité. Le Maire dénonce le fait que la même personne vend une parcelle à plusieurs acheteurs sans oublier que ces vendeurs font à l’image de ce que le Maire fait si ils arrivaient à retirer les travaux de lotissement à BANKOLE et remettre à DJINADOU. Nous population, nous en souffrons beaucoup; il faut une décision définitive pour que nous soyons tranquilles à Calavi. Trop c’est trop.

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