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Wilfried Adoun, un des co-auteurs du livre au milieu entouré de la Directrice éditoriale de la maison d’édition Le Paradis du livre, Camille Duflot (à l’extrême droite) et de son DAF

Wilfried Hervé Adoun et François Koffi Awoudo, les deux co-auteurs de l’ouvrage « Affaires d’Etat au Bénin, le Général François Kouyami parle… » ont animé mercredi une conférence-débat sur leur œuvre. C’était à l’Institut français de Cotonou devant des lecteurs et autres curieux. Edité par la Maison d’Edition « Les éditions Ibidun » du Béninois Guillaume Adouvi, cet ouvrage continue de susciter des débats et critiques au sein des populations.

C’est donc pour éclairer davantage les lecteurs sur son contenu que les deux co-auteurs ont choisi d’engager le débat. C’est une initiative coordonnée par la directrice éditoriale et de la communication de la filiale des Editions Ibidun, baptisée Le Paradis du livre actuellement installée au Bénin pour répondre aux sollicitations des auteurs béninois comme l’a expliqué Camille Duflot à cette occasion. L’un des co-auteurs de l’ouvrage, François Awoudo étant empêché, c’est son second, Wilfried Adoun qui s’est prêté à l’exercice.

Selon ses explications, il s’agit d’un livre interview réalisé après 22 heures d’enregistrement suite à une quinzaine de séances de travail avec le Général Kouyami, une figure emblématique de la vie politico-militaire du Bénin. Selon Wilfried Adoun, des faits renversants et inédits sont révélés par le Général sur de grands dossiers d’Etat sur lesquels le personnage a été directement ou indirectement mêlé. « Sans langue de bois, le Général Kouyami nous a révélé les coulisses des affaires d’Etat comme l’affaire Kovacs, les multiples vrais-faux coups d’Etat, la mort du Capitaine Ayikpé, les tentatives de coups d’Etat organisés contre le président Soglo, sa part de vérité sur les élections de 1996 qui ont fait partir ce dernier du pouvoir», a fait observer Wilfried Adoun avant de justifier l’option du livre interview qu’ils ont faite.

Selon ses propos, ces faits étant graves, il convient de ne pas en porter la responsabilité en faisant des affirmations, mais de faire intervenir l’un des acteurs de l’époque afin qu’il en parle pour sauvegarder la mémoire collective. C’est pourquoi il se dit prêt à rencontrer toute autre personne désireuse d’emboiter le pas au Général François Kouyami afin que les pages de l’histoire béninoise soient écrites pour la postérité. Ses explications ont suscité un grand intérêt dans le rang du public venu l’écouter.

Des débats, il s’en sort que les hommes politiques qui ont pris une part active dans la vie sociopolitique du pays brisent le silence pour enfin s’exprimer. Il faut dire que pour clôturer les débats, Camille Duflot a invité les potentiels auteurs désireux d’éditer leur livre à faire les démarches nécessaires vers sa structure, Le Paradis du Livre sise à Fidrjossè afin que leur ambition soit concrétisée.

Donatien GBAGUIDI