.
.

Le triomphe de la vérité

.

Elimination des Ecureuils du Bénin de la Can 2013:Préparer les échéances à venir avec plus de professionnalisme


Visits: 0

Le Onze national béninois de football ne sera pas à la Can 2013. Après Gabon-Guinée Equatoriale 2012, c’est la deuxième fois successivement que les Ecureuils manqueront le rendez-vous continental au grand dam de leurs supporters. Pour mieux rebondir, il faut préparer les échéances futures avec plus de méthode.

Les amoureux du cuir rond béninois continuent de pleurer la contre-performance de dimanche dernier. Les 20 000 spectateurs béninois étaient sûrs que leur équipe favorite allait faire d’une bouchée la formation éthiopienne. Pourtant, au finish ce sont les Béninois qui sont restés sur le quai. Cette élimination du Onze national béninois de football n’est pas un fait du hasard.

C’est une bombe qui est placée depuis des mois et la détonation n’a été entendue que ce dimanche. Le mal a été préparé par un manque de professionnalisme de la part des dirigeants du football béninois depuis que le Bénin connaissait son adversaire de cette étape. Dès le départ, les dirigeants comme à leur habitude n’ont pas pris la mesure de la situation. Alors qu’il était question de préparer une bonne équipe locale, les problèmes de personnes au sein même du bureau exécutif d’Anjorin Moucharafou ont tôt fait de reléguer au second plan cet objectif. Du coup, la sélection des joueurs locaux n’a pas été faite de façon objective. Tout porte à croire que le nouveau sélectionneur est souvent manipulé dans ses choix.

Les séquelles de la crise sont visibles dans les différentes listes qui sont proposées par le Français Manuel Amoros. Soit tel est joueur était ou est encore d’un camp ou soit tel joueur n’a pas respecté un dirigeant. Des problèmes qu’on devrait laisser de côté pour l’intérêt général du football béninois. Malgré leur bonne prestation à la ligue africaine des champions, les joueurs de l’AS Tonnerre ont été laissés sur le carreau. On peut citer par exemple Jordel Dossou, Mohamed Aoudou, Séidou Barazé… qui pouvaient trouver leurs places dans une sélection en manque de repères. Parmi ceux qui évoluent à l’étranger, il y a fort à dire.

Les habitués sacrifiés pour des intérêts égoïstes

On peut tout reprocher à Mouritala Ogoubiyi. On peut le targuer de pagailleur, de pourrisseur de vestiaire… On a encore besoin de son talent en équipe nationale. Les arguments avancés par Amoros pour le recaler ne convainquent pas une mouche. Il devrait trouver autre chose. Idem pour Réda Johnson qui représente avec les autres l’une des pièces essentielles de la sélection béninoise actuellement.

Rien n’explique son absence en équipe nationale. Le comble a été l’effectif appelé par le technicien français. Amoros a convoqué en tout et pour tous 20 internationaux pour faire une campagne de quatre rencontres. Face à l’Ethiopie, on a constaté que les joueurs béninois étaient fatigués mais aussi et surtout, l’entraineur manquait de fraicheur physique sur son banc de touche.

Il a été complice des arguments fallacieux selon lesquels il n’y a pas de l’argent dans les caisses de l’Etat. Par conséquent on ne peut pas appeler plus que 20 joueurs. Le résultat on le connait désormais. Le mercure doit descendre. Il faut remettre les pendules à l’heure et préparer les échéances à venir avec beaucoup plus de professionnalisme.

Mathias COMBOU

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page