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Le triomphe de la vérité

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Prestation du Onze national lors des deux premières journées des éliminatoires du mondial 2014:L’arbre continue de cacher la forêt du football béninois


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Le Onze national toujours en quête de confiance du peuple béninois

En deux sorties, le Onze national béninois est invaincu. Les Ecureuils font mieux. Ils sont désormais leaders de leur groupe devant le Mali, l’Algérie et le Rwanda. Mais à voir de près, ces victoires ne respectent aucune norme préparée d’avance.

Tous les verbes, la phraséologie, la littérature dithyrambique… sont utilisés actuellement pour louer la valeur de l’équipe nationale de football du Bénin. C’est vrai. Les garçons méritent qu’on leur prête un peu plus attention. Qu’on le veuille ou non, ils sont en train de réaliser un coup historique. Battre le Mali et vaincre le signe indien qui plane sur leurs différentes confrontations depuis plus d’un quart de siècle d’opposition entre les deux pays, aller réaliser un nul 1-1 en altitude face aux Amavubis qui les avaient pourtant humiliés ici à Porto-Novo et arracher la 1ère place de leur groupe devant l’Algérie, dernier mondialiste et le Mali médaillé de bronze à la dernière Can.

On peut alors dire bravo les artistes. Mais, à y voir de près, c’est l’arbre qui cache la forêt. On va trop vite en besogne. C’est comme si les dirigeants fédéraux ont oublié qu’ils continuent de colmater les brèches et que les férus du cuir rond bien qu’aimant leur équipe nationale savent ce qui se passe dans l’environnement des Ecureuils.

La gestion hasardeuse du football béninois depuis plus d’une décennie

Depuis plus de dix ans, ce sont les mêmes refrains. L’objectif est de gagner contre vents et marrées. Dans le même temps, des milliers de jeunes footballeurs sont sacrifiés sur le poteau de l’inorganisation, de l’affairisme et du copinage. Depuis plus de dix ans, le Bénin n’a pas pu former un seul footballeur de haut niveau et le positionner sur le marché du football. Sessègnon, Adénon, Maiga, Angan… sont des purs produits du football ivoirien, Omotoyossi, Bello, Ogoubiyi, Louté… ont été formés au Nigéria, Poté, Farnolle, Bocco, Réda, Bèmènou, Adéoti viennent de l’école française.

A la veille de chaque éliminatoire, on va forcer les liens de parenté entre les joueurs évoluant en Occident et le Bénin. Comme ce sont des gens qui n’intéressent personne, ils acceptent abhorrer la tunique du Onze national. La plupart des joueurs binationaux qui ont accepté évoluer avec les Ecureuils évoluent en seconde zone. La plupart de cette race de joueurs vient à Cotonou pour se faire de l’argent. La France utilise les binationaux. Mais c’est la direction technique nationale qui s’occupe de leur formation. Ils gravissent échelons avec les cadets, les juniors, les espoirs puis l’équipe A.

C’est le cas aujourd’hui à l’Euro 2012 des Benzema, Ben Arfa, Nasri, Diarra… Ils ont la culture française depuis le bas âge. Au contrario, au Bénin tout le monde a la possibilité d’être naturalisé le lendemain de son arrivée dans le pays. Ce qui est dangereux est que les cadres du ministère de tutelle, censés comprendre la situation, accompagnent le mouvement. A chaque éliminatoire de la Can ou de la coupe du monde, on prend les mêmes et recommencent.

 C’est ce qui fait que les résultats sont discontinus. Il urge que les cadres du ministère des sports signent des contrats d’objectivité avec le bureau exécutif de la fédération béninoise de football. Comme les techniciens sont corrompus, il faut que le ministre des sports en personne prenne ses responsabilités.

José Mathias COMBOU

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1 thoughts on “Prestation du Onze national lors des deux premières journées des éliminatoires du mondial 2014:L’arbre continue de cacher la forêt du football béninois

  1. oluwatoyin

    Le football béninois aujourd’hui est à la croisée des chemins. Les derniers résultats obtenus n’ont pas convaincu le vrai analyste et observateur que je suis.combien de temps faut-il encore à ces ecureuils pour sombrer dans les mauvais résultats faute de travail soutenu et constant. loin d’etre un pessimiste, je ne vois pas en tout cas un avenir radieux pour ce football que nous pratiquons car la majorité des joueurs a dejà atteint la limite requise pour aller se reposer. Pire encore, en dehors de Sessegnon et du gardien de but, aucun d’autre joueur ne me rassure véritablement. wait and see.

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