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Elus au soir du 14 décembre 2011 à la suite des élections rectorales de l’Université d’Abomey-Calavi, le recteur Brice Sinsin et ses deux adjoints respectivement, Professeurs Maxime da Cruz et Souaïbou Farougou se sont présentés en équipe aux populations hier. Sur la télévision Canal 3, l’exercice a consisté pour eux à faire le point des actions menées et des réformes mises en place depuis leur installation en janvier 2012.

 Au terme de cette sortie médiatique renchérie de plusieurs témoignages, on pourrait tirer un coup de chapeau à Brice Sinsin et à ses adjoints au regard des multiples réalisations qui donnent à cette université un nouveau visage. Durant une heure, ils ont passé en revue une dizaine de sujets notamment, les questions relatives aux inscriptions en ligne, aux réformes académiques, à l’environnement universitaire, à la coopération interuniversitaire et au cadre de concertation et de dialogue entre acteurs universitaires.

Plantant le décor, c’est Brice Sinsin qui a réaffirmé le souhait de son équipe d’achever les activités académiques le 31 juillet 2012. Selon lui, cela permettra aux étudiants et aux enseignants de jouir désormais des vacances comme établi par les textes, afin de revenir tout frais pour une nouvelle année. « C’est pourquoi, le contexte d’apprentissage a été également pris en compte » a-t-il martelé. Le 1er vice-recteur chargé de la recherche scientifique et des affaires académiques, Maxime Da Cruz a renchéri en réitérant le souci du rectoral d’en finir avec les années académiques qui se chevauchent.

Pour son collègue de la coopération interuniversitaire, des relations extérieures et de l’insertion professionnelle, Souaïbou Farougou, « ce qui est important, c’est l’organisation à bonne date des examens, ceci conformément aux normes du Lmd ». En outre, interpelés sur la gestion des inscriptions en ligne cette année, Maxime da Cruz est revenu sur la stratégie ayant permis d’aboutir à sa réussite. Le rectorat a procédé à la multiplication des sites et à leur délocalisation dans les différents établissements qui composent l’Uac. Cela a conduit les responsables rectoraux à mettre en place un mécanisme d’identification des acteurs de l’Uac.

 Aujourd’hui, tous les enseignants et agents assimilés portent chacun un badge d’identification. Ce qui permet, d’après les recteurs, de mieux maitriser les animateurs de cette université. Par ailleurs, toujours dans la logique de donner une nouvelle face au campus, ils ont procédé à l’assainissement et à l’aménagement de l’espace universitaire. Aujourd’hui, le constat est que, loin de l’environnement géographique, l’équipe dirigée par Sinsin s’est investie à améliorer la qualité de la recherche scientifique. C’est cette volonté qui a d’ailleurs valu à l’université son dernier trophée décroché en Espagne cette année.

Dès lors, Souaïbou Farougou a assuré de ce que la coopération interuniversitaire se porte très bien. Cependant, des dispositions ont été mises en place pour renforcer la qualité de la recherche scientifique. A cet effet, Maxime Da Cruz a confirmé la mise en place d’un mécanisme qui met en relation les enseignants de l’Uac avec d’autres universités de l’Occident et de la sous région. Interpelés sur les dernières émeutes ayant agité le campus, le recteur a estimé contrairement à ce que stipulent les étudiants, qu’« il n’y a pas eu violation des franchises universitaires ». Car selon lui, dans de telles situations où le sujet de discorde n’a pas connu un essai de dénouement, le rectorat est en droit de sécuriser la vie des enseignants et des étudiants innocents.

C’est donc avec grande fierté que les intervenants ont salué l’esprit d’écoute des responsables étudiants qui ont fini pas comprendre la portée de l’acte du rectorat en maintenant le cadre de concertation instauré. En dépit de tout ceci, les premiers responsables de l’UAC ont lancé un appel au gouvernement afin de les aider à réussir le défi de la réussite d’une formation de qualité des étudiants et du recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants. Car le souhait de Brice Sinsin est de parvenir à 25 étudiants pour un (01) enseignant.

Emmanuel GBETO