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Le triomphe de la vérité

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Arrêtés mardi et mercredi derniers:André Assè et consorts remis en liberté


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Les étudiants arrêtés les 15 et 16 mai derniers au tribunal d’Abomey-Calavi et sur le campus pour outrage à magistrat jouissent désormais de leur liberté. André Assè, Jacquelin Sozan, César Godonou et Olivier Bossikponon et autres étudiants poursuivis de maison en maison et de cabine en cabine ont recouvré la liberté.

Les actions de l’Organisation pour la défense des droits de l’Homme et des peuples (Odhp), de l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb), de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), des étudiants de Porto-Novo, des organisations syndicales du Bénin ont sans doute porté leurs fruits. En effet dans diverses motions, le président de l’Odhp, Gustave Anato et ses collègues, les responsables des autres syndicats estudiantins ont exigé la libération immédiate de ces responsables étudiants de l’Unseb ainsi que celle de tous les étudiants arrêtés.

Les faits

Lors d’une sortie pédagogique des étudiants de la 1ère année de géographie de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) sur Sô-Ava, un professeur frappe un étudiant qui serait même son aîné. Un autre étudiant dénonce le fait, se fait tabasser aussi mais réplique à l’agression sur sa personne. Mis en prison, il devait passer le mardi 15 mai devant la juge.

Des responsables d’étudiants accompagnés de leurs militants décident d’aller assister au procès pour apporter du soutien à leur camarade. Le Procureur du Tribunal de Calavi leur refuse l’accès à la salle d’audience. Les étudiants décident de manifester leur mécontentement et le procureur envoie la police les réprimer. Il fait arrêter les responsables d’étudiants André Assè, Jacquelin Sozan, César Godonou et Olivier Bossikponon pour outrage à magistrat.

Le reste de la troupe retourne sur le campus pour informer les leurs des arrestations. C’est là que la police est intervenue au mépris des franchises universitaires. Ainsi, on assiste à des jets de pierres dans les rangs des étudiants. La police fait usage de gaz lacrymogène, frappe à bout portant et arrête nombre d’étudiants. La riposte estudiantine ne se fait pas attendre. Un policier est agressé et molesté. Il n’en fallait pas plus, rapporte-t-on, pour que la répression policière soit corsée.

Emmanuel GBETO

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