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Les Ecureuils jouent trois matches capitaux en deux semaines en juin prochain. Vu l’importance des échéances, les férus du cuir rond souhaiteraient en savoir davantage. Malheureusement, c’est un silence radio.

Dans tous les pays du monde lorsque l’équipe nationale a des sorties grandeurs-nature comme le cas des Ecureuils en juin prochain, les responsables fédéraux et surtout le staff technique montent régulièrement au créneau pour faire le point des préparatifs et fixer l’opinion par rapport à la feuille de route élaborée.

En Côte d’Ivoire, au Mali, au Cameroun, au Sénégal… les supporters ne peuvent pas concevoir le silence du staff technique sur les préparatifs par exemple à un mois d’un match, les noms des joueurs convoqués, leurs itinéraires de voyage, l’hôtel des joueurs, les jours d’arrivée… Les points de presse doivent s’enchainer. Mais au Bénin on attend juste la dernière semaine pour faire une compilation. On invite le capitaine de l’équipe là prononcer quelques phrases pour embrouiller l’opinion.

Cette façon de faire qui a cours dans le pays des Ecureuils est la preuve de l’amateurisme qui est érigée en règle d’or depuis des décennies. A l’allure où vont les choses, on n’est pas loin de bâcler les préparatifs et surtout les sorties du Onze national face au Mali (Cotonou/03 juin), au Rwanda (Kigali/10 juin) et à l’Ethiopie (Cotonou/17 juin). Depuis des lustres, aucun supporter ne connait exactement le budget qui est souvent alloué. On parle seulement de centaines de millions.

 Il faut que les responsables fédéraux prennent désormais la mesure de la situation pour faire les choses comme c’est le cas d’autres pays de la sous-région et dans le monde entier. A défaut d’avoir des responsables fédéraux professionnels, le ministère de tutelle peut insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion de l’avant, pendant et après match des équipes nationales du Bénin. Cela va de la crédibilité des cadres ministériels et de la vision de ce département ministériel.

José Mathias COMBOU