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A deux jours de l’entrée en vigueur de la suspension du PVI, le ministre de l’économie maritime et des réformes portuaires, Valentin AGOSSOU DJENONTIN était sur la télévision nationales samedi soir, il a expliqué que la suspension du contrat liant l’Etat à Benin Control est née des contreperformances enregistrées.
Durant une trentaine de minutes, le ministre de l’économie maritime Valentin DJENONTIN a tenu à expliquer que le Chef de l’Etat vise avant tout l’intérêt commun du peuple béninois. Intervenant sur les antennes de la Télévision Nationale ce samedi, il est revenu sur les tenants et les aboutissants du Programme de Vérification des Importations de Nouvelle Génération (PVI).
Le contrat N° 20/ MEF/MPDEPP-CAG/MDCEMT-MIP/DNCMP signé le 9 février 2011 entre l’Etat béninois et la société Benin Control visait des objectifs précis. A en croire le ministre, Benin control était chargé du scanning des marchandises débarquées au port ainsi que du tracking des conteneurs et des véhicules en transit en direction des pays de l’Hinterland (Burkina-Faso, Niger, Mali, Tchad). Mais, pour lui, l’expérience n’a pas été concluante.
Au bout de quelques mois, les recettes douanières n’ont pas été améliorées. Et le ministre d’ajouter même que le pouvoir d’achat des Béninois s’en est trouvé érodé, suite au renchérissement des prix causé par le PVI sur le marché. C’est pourquoi, d’après ses explications, il s’est révélé nécessaire de procéder à une relecture du contrat. Il révèle que, contrairement aux attentes du gouvernement, Patrice TALON Président du Conseil d’Administration de Bénin-Control Sa, s’est emmuré dans un silence qui compromet toute entente. Il se refuse d’après Valentin Djènontin à fournir toute information concernant le prix des scanners.
Et c’est cette attitude que le gouvernement a de la peine à comprendre. « Le Chef de l’Etat l’aime beaucoup » a précisé le ministre de l’économie maritime en parlant de l’homme d’affaires béninois. Mais il a indiqué qu’en dépit de cela, le président de la république ne saurait rester sourd et muet face aux contreperformances enregistrées au port de Cotonou. Et c’est pourquoi, le gouvernement est décidé à réviser le contrat qui, du reste, n’est qu’un contrat administratif de service public, susceptible donc d’être modifié à tout moment par l’Etat en tenant compte de l’intérêt du peuple béninois.
Olivier ALLOCHEME
je suis contre cette reforme du président de la république car c’est lui même qui avait amené cette reforme et il à le droit d’accepter toutes les conditions afin de reformé le pvi nouvelle génération.quant à le ministre délégué du l’économie maritime lui il doit savoir que un ministre est un ministre et il doit se prend en charge afin que lui et le président s’ arrange pour réglé cette affaire tous de suite et de lâcher Talon afin qu’il soit libre car si le président n’avait pas accepter il n’aurait pas due piqué par cela.D’après LOUISE PEDRO. pas de site