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Le bras de fer entre l’Etat béninois et la société Bénin Control de l’homme d’affaires Patrice Talon n’est pas prêt de connaître son épilogue. Et pour cause, la société adjudicataire de la mise en œuvre du Programme de vérification des importations (PVI) de nouvelle génération, dénonce la suspension unilatérale du contrat qui la lie à l’Etat béninois, décidée par le Conseil des ministres en sa séance extraordinaire du mercredi 2 mai 2012.
Pour les responsables de Bénin Control en effet, cette attitude du gouvernement constitue une grave violation du contrat qui lie les deux parties contractantes. Aussi, rappelant plusieurs initiatives antérieures du gouvernement en contradiction avec les clauses contractuelles, Bénin Control dont la sélection est le fruit d’un long et minutieux processus d’appel d’offres international, s’estime lésé par la décision du gouvernement. C’est pourquoi, ses responsables envisagent, dans les prochains jours, soumettre le différend qui l’oppose à l’Etat aux juridictions compétentes, aux plans national et international, en vue de faire prévaloir le droit.
Car pour ses derniers, aucun argument ne saurait servir valablement de base à la décision du gouvernement pour procéder à la suspension provisoire du contrat n°20/MEF/MPDEPP-CAG/MDCEMTMIP/DNCMP du 9 février 2011 qui consacre la mise en œuvre du PVI nouvelle génération au Bénin par les soins de Bénin Control SA.
Il va alors s’en dire que le Bénin s’expose dans les prochains jours, en cas de culpabilité, à verser d’importantes sommes d’argent à l’homme d’affaires Patrice Talon pour cette initiative qui vient troubler davantage les relations désormais tendues entre le Chef de l’Etat et l’opérateur économique.
Talon ne devrait s’en prendre qu’à lui-même. Quand on pactise avec le diable,il faut en accepter les conséquences