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Le triomphe de la vérité

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Pour une véritable liberté de presse:Les radios communautaires réclament du soutien


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La Fédération des radios communautaires et assimilés du Bénin (Fercab) a célébré autrement le 03 mai. Ses membres étaient face aux professionnels des médias au Chant d’Oiseau de Cotonou. Autour du thème, « Liberté de presse et radios communautaires au Bénin », l’objet des échanges a été, de porter à l’opinion publique les difficultés que ces radios rencontrent dans leur fonctionnement quotidien.

A cet effet, le bureau dirigeant a indiqué la nécessité aux gouvernants d’accompagner ces organes de presse. S’il est reconnu que l’information publique est légitimement un bien public commun, il est clair que le gouvernement qui en est le gardien devrait prendre toutes les dispositions nécessaires afin que les subventions soient délivrées aisément. C’est ainsi qu’au gouvernement, la Fercab a demandé des subventions et la suppression définitive des redevances payées par les promoteurs.

Par la voix de leur président, Lambert Dogo, elle réclame l’assurance d’un appui à la mission publique des radios communautaires (Radcom ). « On doit nous déclarer d’utilité publique en nous exonérant des différentes taxes et impôts », a ajouté le président. De la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la Fercab exige la facilité pour les journalistes d’obtenir l’outil de travail qu’est la carte de presse. En outre, la partition des Partenaires techniques et financiers, de même que des organisations non gouvernementales (Ong) est souhaitée.

Pour le président de la Fercab, Lambert Dogo, l’aide des PTF et Ong consistera à la contractualisation avec les radios communautaires sur les projets à l’endroit du monde rural et la formation des journalistes et animateurs sur des questions techniques. Par ailleurs, il va poursuivre en précisant que dans la presse communautaire, on ne saurait parler de liberté sans se référer à la libéralisation de l’espace audiovisuel intervenue à la faveur de la loi n°97-010 du 20 août 1997 et qui a permis de faire des avancées significatives vers le renforcement du pluralisme médiatique et l’amélioration du cadre institutionnel de la presse et de la communication au Bénin.

 Selon la Fercab, la volonté politique au niveau de l’Etat béninois de promouvoir « la liberté de presse a été favorable à une décentralisation et à une diversification du paysage médiatique ». En conséquence, la difficulté d’accès à l’information compromet la liberté de la presse. La liberté de presse, signale-t-on, est minée par le manque d’infrastructures et d’informations, le manque d’arguments pour y accéder et le manque de culture pour évaluer de façon critique les productions. « Aujourd’hui, l’inexistence des nouvelles voix que sont les moyens modernes de communication est une limite à la liberté de la presse communautaire », a déploré Lambert Dogo, président de la Fercab ; une fédération qui regroupe aujourd’hui une vingtaine de radios communautaires.

Emmanuel GBETO

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