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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour de la révision de la constitution:Yayi accuse Nago et donne raison à Azannaï


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La vérité a désormais triomphé dans la polémique autour de la programmation précipitée du projet de révision de la constitution. Accusé d’être l’auteur de ce coup d’Etat constitutionnel, le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi a régi pour situer les responsabilités. Samedi, il a, lors de la remise du rapport de la commission Gnonlonfoun, indexé le Président de l’Assemblée nationale comme étant le principal responsable, donnant ainsi raison au député Fcbe, Candide Azannaï qui avait plusieurs fois tiré sur la sonnette d’alarme en accusant le président du parlement d’être le torpilleur du projet de révision de la constitution.

Samedi, Boni Yayi, a publiquement avoué: « On ne peut pas étudier ce projet à une session extraordinaire. Je suis d’accord. Mais ce n’est pas moi, Yayi Boni, qui programme l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Je ne suis pas comptable». Cette confession du Président de la République situe définitivement l’opinion publique sur les tenants et aboutissants de la programmation opportuniste du projet de révision de la constitution et indique clairement l’auteur de cet acte qui a agité la république comme il le reconnait. Traqué de toutes parts, le Chef de l’Etat, pour se dédouaner, a été obligé de faire des révélations qui ont permis d’identifier le responsable de la programmation précipitée de la révision de la constitution.

 Des révélations qui édifient le député Azannaï et désavouent Nago

L’aveu du Président de la République, au-delà de ce qu’il situe les responsabilités, apporte de l’eau au moulin du député de la mouvance Candide Azannaï qui était monté, plusieurs fois, au créneau pour dénoncer le président du parlement. Il certifie ainsi, par la même occasion, à l’opinion publique la crédibilité de cet ancien ministre.

Les confidences du Chef de l’Etat sur le responsable de la programmation précipitée du projet viennent en effet conforter les déclarations publiques de l’honorable Candide Azannaï qui avait clairement pointé un doigt accusateur sur le président de l’Assemblée nationale qui était, selon ses dires, le premier responsable de l’échec du projet à l’Assemblée nationale. En clair, de par ses aveux, il certifie conformes à ce qu’il pense, les accusations du député Azannaï. Connaissant certainement bien le Chef de l’Etat, il admettait que celui-ci ne pouvait pas cautionner pareil coup.

 Mieux, les déclarations de Boni Yayi lèvent à jamais les équivoques sur sa complicité et le lavent de tout soupçon de révision opportuniste de la constitution. En toute humilité, Boni yayi avait surtout admis qu’il y avait ‘’quelques erreurs dans la transmission du projet de révision de la constitution à l’institution parlementaire’’. Cette énième dénonciation du Président de la République vient comme pour prouver qu’il n’aime pas pactiser contre les intérêts du peuple surtout qu’il a conscience que c’est le peuple qui l’a fait.

En conséquence, plus qu’un désaveu pour le président de l’Assemblée nationale, ces déclarations auront permis de décrisper le climat politique national et de situer les responsabilités. Samedi, lors de la remise du rapport de la commission Gnonlonfoun, il déclarait en substance : « Ce peuple m’a adopté. Je ne peux pas le trahir. Il n’y aura pas une révision opportuniste. Je suis incompris ».

Wandji A.

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