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Le triomphe de la vérité

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Après son échec à la Présidentielle de 2011 et face aux attaques opérées sur le PRD:Me Houngbédji répond et fait de troublantes révélations sur ses alliés de l’UN


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« Que le réquisitoire contre le PRD cesse ». C’est par cette injonction que le candidat unique malheureux de l’Union Fait la Nation (UN) à la Présidentielle de 2011, Maître Adrien Houngbédji a démarré son comeback médiatique. C’était dans la soirée du vendredi dernier sur la chaîne de télévision privée, Canal3 Bénin. A l’occasion, l’homme a fait de troublantes révélations sur ses alliés de l’Union fait la Nation tout en abordant les conditions de sa succession à la tête du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).

« Seul mon parti a financé ma candidature à la Présidentielle de 2011 »

C’est en substance ce qu’a déclaré Me Adrien Houngbédji pour révéler la limite des apports financiers de ses alliés de l’Union Fait la Nation dans la campagne électorale de la présidentielle de 2011. Selon l’ancien candidat unique de l’Union en effet, le Prd a été le seul parti à mobiliser toutes les ressources financières ayant servi à la campagne électorale pour soutenir son leader charismatique désigné comme le candidat unique de l’UN. Il l’affirme comme un défi lancé à ses alliés.

 « Je voudrais que l’un quelconque parmi eux vienne dire qu’il a dépensé pour moi », a-t-il lancé avant de poursuivre qu’aucun de ses alliés ne s’est sacrifié pour lui dans sa tentative d’accéder à la Marina comme le visait l’Alliance l’Union Fait la Nation en 2011. Mieux, Me Adrien Houngbédji déclare : « Ils m’ont choisi par intérêt ». Et il ne manque pas d’arguments pour soutenir ses affirmations. Selon lui en effet, son choix comme candidat unique de l’UN est motivé par trois raisons. La première qu’il évoque, ce sont ses potentialités de mobilisateur. « Seul contre tous en 2006, j’avais réuni 25% des voix », a-t-il rappelé.

Pour lui donc, cela a été bien déterminant. Parce qu’ils pensent bien que ses alliés ont besoin d’un candidat qui a d’ores et déjà une assise politique soutenue. La seconde raison évoquée, c’est celle relative à la capacité de mobilisation des ressources financières. Selon ses propos en effet, le Prd, son parti originel a été seul à mobiliser les ressources ayant servi à la propagande électorale. C’est pourquoi il réfute toute idée de sacrifice avancée par les uns et les autres pour lui. « Personne parmi eux ne s’est sacrifié pour moi », a-t-il précisé. La dernière raison pour laquelle il dit avoir été choisi, c’est bien celle liée à sa forclusion quant à sa candidature aux élections présidentielles. « Ils savaient que c’était ma dernière chance de me présenter aux élections présidentielles et que le meilleur choix aurait été ma personne vu mon expérience », a-t-il mentionné

Les raisons de la déclaration d’opposition du PRD au régime Yayi sans ses alliés de l’UN

Me Adrien Houngbédji évoque un devoir de clarification de son parti quant à son statut par rapport au régime de Yayi par rapport à la récente déclaration du PRD comme parti de l’opposition. C’est une clarification que ses alliés de l’Union fait la Nation tardent à faire selon ses dires, mais qui s’avère indispensable.

Là encore, il ne manque pas d’arguments pour se justifier. Selon ses propos, plusieurs fois, il dit avoir consulté le Président de l’Union fait la Nation, Bruno Amoussou pour savoir l’attitude à tenir par rapport au statut de l’Union. L’Union est-elle ou non dans l’opposition ? C’est cette même question qu’il dit avoir posé à chacune de ses rencontres avec Bruno Amoussou. Mais selon ses dires, il n’a jamais eu la réponse. Mieux, selon ses explications, lorsqu’il s’était agi de créer deux groupes parlementaires de l’Union à l’Assemblée Nationale conformément au consensus retenu en leur sein, à son grand étonnement, le PRD a été purement et simplement écarté de la présidence de l’un quelconque de ces groupes parlementaires.

 Ce qu’il avoue ne pas comprendre surtout que le PRD est le seul parti au sein du groupe qui ait pu réunir 9 députés, l’effectif exigé par le législateur pour constituer un groupe parlementaire. C’est ce qui justifie à ses yeux, l’exaspération des députés de son parti regroupés à l’Assemblée Nationale qui ont fini par créer leur propre groupe parlementaire.

Le PRD se donne trois ans pour détecter un nouveau leader

L’autre sujet que le Président du parti du Renouveau Démocratique a abordé au cours de son entretien reste celui relatif à sa succession à la tête du PRD. Selon ses dires, avec la dernière convention et le dernier Congrès tenus il y a quelques mois, le PRD s’est restructuré pour mieux s’imposer sur le terrain. Selon les objectifs visés par le parti, d’ici trois ans, un nouveau leader devra être dégagé pour pouvoir valablement représenter le parti à la prochaine élection présidentielle.

Ce sera sans nul doute selon ses dires, celui qui le succèdera à la tête du PRD. Mais il n’exclut pas non plus l’impossibilité de trouver ce successeur attendu dans trois ans. « Au cas où nous n’aurions pas pu trouver le leader que nous attendons au bout de trois ans, nous étudierons dans quelles conditions nous pourrons soutenir une candidature extérieure », a précisé Me Adrien Houngbédji avant de rassurer ses militants que le PRD tiendra encoure pour longtemps sur l’échiquier politique national.

Donatien GBAGUIDI

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